Il porte le ciel et la terre
Pour habit d’été.
Titus Crespius Reburrus
Le père du vieux cirque
Crie ses vieux ans
Je regarde la piste
Et perds de vue
Le gabian.
Sable de l’arène
Toute chose
Embellit.
Fût-ce en mille éclats
Elle est toujours là
La palissade rouge
Croisés dans la foule
Deux seins nus sous une robe
Et un parfum de bonbon
Le soleil ne tombe pas sur la pendule
La pluie ne tombe pas sur la pluie.
Juin rit au soleil
La solitude
Suinte des murs du couloir
Le serpent s’esquive
Mais le regard qu’il leur lança
Reste dans l’ombre.
Une poussée
De fièvre déforme
Leurs traits
Fureur d’après-midi
Un sol brûlant
Que labourent les cornes
La danse des hommes
Pour apaiser les dieux du diable
Ressemble à la tempête.
Devant l’éclair
Sublime est celui
Qui ne sait rien !
Sans savoir pourquoi
J’aime ce monde
Où ils viennent pour mourir.
Qu’y faire ?
Sur mes contradictions
Le vent souffle.
Patrice Quiot