Carcassonne.

Granada.

Perpignan.

Nîmes.

La Placette.  

 

Un chemin.

Des Suds.

Un trait.

Une écriture.

Du Sud.  

 

De « Pastis de muerte ».

A « Petit nécessaire de toilette à l’usage de ceux qui s’astiquent avant la corrida ».

De « Avise la pétanque ».

A « Avise le loto».

Pour le dire.  

 

On boulègue l’appendice.

On brassège la bulle.

On  mascare le cartouche.

On s’empègue avec les personnages.

On tchatche avec eux.  

 

La BD comme un drapeau.

Le vert de la facétie acide.

Le rouge  de la muleta d’espoir.

Rouge et vert.

Bien sûr.  

 

« Don Luis ».

« La mort du torero ».

« Le matador Paroxystique ».

Des films comme des quites.

Les toros de la vie en bannière.  

 

Chemise blanche.

Cheveux comme Harpo.

Un air de Groucho.

Une maïsse de contre affiche.

Un verre de jaune en main.  

 

Toujours déjà là.

L’œil comme un crayon.

Appointé.

Précis.

Comme un estoconazo.  

 

Faenas de dibujo.

Trabajo de mesa de despacho.

Locura grafica.

Agilidad poétique.

Gracia nimeña.  

 

Un talent de garrigue.

Un  parfum de telline.

Un jaleo de seguiriya.

Une complicité de maquis.

Un collègue.  

 

Eddie Pons.  

ep24h

Datos :  

 

Eddie Pons  

Né le 16 avril 1953 à Carcassonne, d’origine espagnole, il fait ses études secondaires à Grenade et Perpignan, puis s’installe à Nîmes.  

Il a écrit deux albums « cultes dans le milieu taurin » : « Pastis de muerte à la feria » et « Petit nécessaire de toilette à l’usage de ceux qui s’astiquent avant la corrida » (avec Jacques Durand).

Il a réuni ses dessins taurins dans Scènes d’arènes (2004).

Également documentariste, il a réalisé La Mort du torero (1991), récompensé par le prix spécial du Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier.

Diffusée par FR3 et Vià Occitanie, réalisation d’une série de dessins animés sur le thème du flamenco : Flamen’Comic.

Réalisation chaque année de la contre affiche de la Feria de Nîmes, lancée à l’origine par le dessinateur Juju…

 

Patrice Quiot