Avec aux commandes le président José Caparros et comme co-pilote Michel Salvadorini « Palomo », le plus Arlésien des Montois, cette joyeuse équipe n’a pas chômé durant le dernier week-end.
Et si pour la Feria proprement dite, les animations étant des plus réduites, ce ne fut pas le cas pour cette peña dont les membres ont pu profiter d’un programme aussi serré que varié.
Dès leur arrivée en terres landaises le jeudi à la mi-journée, le groupe était attendu par José Bats pour un moment de convivialité, avec apéro, repas et balade dans le campo de la ganadería Casanueva. Une sympathique mise en jambes au cours de laquelle un souvenir a été remis par José Bats à José et Palomo, sous la forme d’un azulejo, le ganadero recevant une devise de la part de l’ancien banderillero.
Le lendemain, retour dans la même zone, mais ce coup-ci pour découvrir un élevage de vaches landaises, en l’occurrence celui de Dargelos, ganadería réputée d’Henri Tilhet. Une autre tauromachie très prisée dans le secteur pour une visite qui a beaucoup intéressé ce nouveau public.
Le président des « Amis de Casanueva » Armel Dupouy avec le dueño
Et bien entendu, l’affaire s’est réglée par un succulent repas préparée par Maïté. Ensuite, retour à Mont de Marsan pour la première corrida du cycle, celle de Jandilla.
Le samedi deux corridas au programme, celles d’Alcurrucén pus les Adolfo pour la tarde avec l’encerrona de Ferrera. Des sensations et émotions diverses selon le ressenti de chacun.
Le dimanche était très attendu, d’abord lors de la non piquée matinale à laquelle participait la ganadería Casanueva, le novillo étant toréé par Fabien Castellani, de l’école d’Arles, qui lui a coupé l’unique oreille de la course sous les yeux de José et Guillaume Bats.
Un eral qui afficha mobilité et tempérament et qui en définitive s’est montré très intéressant, faisant honneur à sa devise.
Si la Madeleine a baissé son rideau après l’événement ndu zambombazo de la tarde avec les Pedraza, il n’en était pas de même pour le groupe arlésien car lundi matin, avant le retour en terres camarguaises, une dernière visite était prévue dans le Gers, plus précisément à Nogaro. D’abord à la cave d’Armagnac de la cité gersoise, puis à la « casa Palomo » baptisée ainsi en hommage à Michel Salvadorini, mais aussi au trio qu’il formait avec Louis et Philippe Thiers, comme en atteste une plaque. En fait, la bodega du Club Taurin local sise dans les arènes nogaroliennes qui sont notamment le théâtre de la fameuse « Corne d’Or » tous les 14 juillet….
Il était alors temps de reprendre la route, cap au Sud-Est, avec de bons souvenirs plein les valises. Et les mirettes ! Avec bien entendu deux oreilles pour le duo Caparros/Palomo…