Bébel vient de s’éteindre, une pensée au Gabriel Fouquet du fameux roman d’Antoine Blondin qu’il campait avec brio aux côtés de Jean Gabin. « Le miracle, c’est que Belmondo recrée plus encore Antoine Blondin […] que Gabriel Fouquet, son héros. C’est la même désinvolture, la même fantaisie et, le soleil de joie de vivre caché, le même obscurcissement du visage et de l’âme avec cette inextinguible, cette pathétique petite lumière subsistante. » Claude Mauriac, Le Figaro littéraire…
 
 pedr09h
 
Aujourd’hui la page nous emmène à Barcelone dans une bombonería… à la rencontre de Pedrucho «un grand type sec, au visage dur et cabossé»…
 
C’était à Barcelone. Tu allais, il y a maintenant pas mal d’années, à la Bombonería Chocolatería Viena au 33 Paseo de Gracias, quartier de l’Eixample, tu étais servi par un grand type sec, au visage dur et cabossé qui vendait des douceurs. Il était toujours très bien habillé et galant avec les dames. Systématiquement, sur le Paseo de Gracias, il les saluait d’un coup de chapeau. Un « senyor de Barcelona ».
 
http://editions.atelierbaie.fr/10-la-page-taurine-de-jacques-durand.html