MALABAT
Quatre toros et un novillo (3ème) de Malabat, bien présentés et donnant du jeu au cheval et à la muleta pour
Christian Escribano : salut, salut
Solalito : silence, salut
Jose Antonio Lavado : salut
Dix sept piques (puya tienta de machos)
Piqueros Laurent Langlois et Juan Manuel Sanguesa
Deux cents personnes
Douceur de l’automne landais
Arènes de la ganadería Malabat (tarde) : tienta de deux vaches
Six piques
Piqueros Laurent Langlois et Lionel Lohiague
Sont sortis de second Clément Hargous et des aficionados prácticos.
Il pleut et fait froid comme un jour de Toussaint.
Animation musicale: Peña Al Violin
L’Atanasio n’est pas à la mode, les figuras, et même ceux qui ne le sont pas, les boudent. Pour présenter leurs produits en public, les ganaderos, comme ceux de la ganadería Malabat, doivent s’investir personnellement dans l’organisation de fiestas camperas ou de tientas de machos.
Avec l’aide du Cercle Taurin de Brocas, la famille Fasolo a pu sortir en public quatre toros et un novillo.
Très bien présentés, encastés à l’exception du manso sorti en seconde position, ils ont été intéressants au cheval. Très bien et beaucoup piqués, comme doit l’être l’Atanasio, les bichos sont allés à más, bouche fermée et permis aux trois toreros de réaliser des faenas intéressantes qui transmettaient beaucoup d’émotion.
On ne s’est jamais ennuyé et le public, nombreux pour ce type de spectacle, est sorti avec le sourire de cette belle matinée taurine.

Christian Escribano, après une faena intéressante face à un cinqueño noble et qui est allé à más, a touché une excellent burraco. Brave en trois rencontres sérieuses, le Malabat très encasté a fait montre de beaucoup de race et de « durabilité » à la muleta. Il a pris quasiment deux faenas puisque Escribano a cédé les trastos à Nino Julián qui a pu se faire plaisir en enchaînant plusieurs séries sur les deux cornes. Escribano est un torero appliqué, élégant, qui mérite bien mieux que sa place actuelle à l’escalafón Il s’est mis à la hauteur de son excellent adversaire. On retiendra de sa faena les trois derniers muletazos pleins de sincérité et d’élégance. Escribano a permis au girondin Clément Hargous de faire plusieurs séries (intéressantes) au premier.

Solalito n’a pas pu faire grand-chose avec le manso sorti en seconde position. Le quatrième, brave au cheval, a embisté comme un Santa Coloma de la première à la dernière minute. Très noble sur la corne droite, il était plus compliqué sur la gauche. Le novillero nîmois a su utiliser la corne droite du toro. Il a eu plus de mal avec l’autre piton.

Le novillero de Málaga, José Antonio Lavado a fait une très bonne impression. Il a touché un bon novillo brave au cheval et très noble à la muleta. Sa faena bien construite, élégante et sincère et « bonifiée » par la transmission du bicho a comporté, malgré un petit passage à vide, de très bons moments. A revoir.

Après les traditionnelles agapes gasconnes, Nino Jullián a tienté deux vaches bravitas, nobles mais justes de forces.
RT – corridasi – Photos : Nicolas Couffignal