Arènes abondamment garnies (presque plein), beau temps. Six toros de Fuente Ymbro inégaux de présentation, de forces et de comportement, monopiqués, meilleurs les 1, 2 et 6, manso pero con casta.
Juan Bautista : oreille et deux oreilles.
Sébastien Castella : deux oreilles et applaudissements.
Miguel Ángel Perera : saluts et deux oreilles.
Juan Bautista reçut son premier à genoux puis distilla un capoteo varié. Pique cuidée puis faena complète qui comprit quelques belles séquences, notamment droitières avant entière au second envoi.
Au quatrième, autre réception agenouillée, un puyazo poussé puis bonne entame de faena face à un adversaire qui changea en cours de route, devenant plus accrocheur. L’Arlésien fit alors un bel effort, étalant pas mal de recours avant d’en finir d’une entière.
Ricardo Gallardo, ganadero, Martín Pareja Obregón, veedor, et Vincent Ribera, empresa.
Sébastien Castella s’illustra au capote, à la réception comme au quite, rematé par demie supérieure avant désarmé. Début de faena par cambio au centre puis séquences ajustées sur les deux bords face à un adversaire de haute noblesse. Entière caída.
Avec le cinquième, ce fut une autre chanson. Un bicho à la morphologie « fuera de tipo » qui s’avéra deslucido, faible et optant pour la défensive. Cependant, le Biterrois ne désarma pas, et patiemment, il utilisa son peu de charge dans un final encimista hélas sans grand écho. Sifflets à l’arrastre.
Sortie en famille chez les Romero…
Miguel Ángel Perera instrumenta un quite alluré par chicuelinas rematé par rebolera puis début de faena par le haut face à un toro noble, mais juste de forces. Affrontement sans grande transmission.
Avec l’ultime, qui afficha rapidement sa propension à prendre la tangente, Perera allait brinder à l’assistance une faena qui dans son entame allait grimper vers les sommets, sur plusieurs séries templées et artistiquement éblouissantes. Le meilleur moment de cette corrida avant un final retombant un peu, le bicho finissant rajado, ce qui ne surprit personne. L’Extremeño insista puis en finit d’une demie suffisante.
Plus tard, Miguel Ángel Perera reçut à la Bodega VIP le trophée UCTPR à la meilleure faena, remis par Bernard Planchon en présence du président, Dominique Perron, du maire, de Ricardo Gallardo, de l’empresa, Juan Bautista étant aussi récompensé.
ST-SEVER
Deux tiers d’arène. Six toros de Sanchez Fabrés
José Calvo en bleu pâle et or: silence et tour de piste.
Luis Bolívar en rouge et noir: salut et silence.
Thomas Dufau en bleu ciel et or: une oreille et deux oreilles et sortie en triomphe.
Prix au meilleur picador à Luis Miguel Leiro pour sa prestation au second toro.
Salut du banderillero Raul Adrador au second toro.
Paseo retardé en raison de la pluie.
KO mais debout et non pas KO debout. C’est ainsi que Thomas Dufau, salement secoué par l’ultime Coquilla de l’après-midi, conclut cette après-midi qui scelle la fin de l’élevage mené par Sánchez Fabrés. Il abattit cet ultime toro d’une entière fulminante, le toro roulant à ses pieds. On ne pouvait espérer meilleur épilogue et ce moment donna toute sa dimension à l’après-midi.
Il s’agissait donc de la dernière sortie des Coquillas de Sánchez Fabrés et il y avait une certaine émotion dans l’enceinte du Cap de Gascogne. Bien présenté, haut et charpenté, mais diversement armé, le lot n’aura pas bouleversé les foules. Au cheval, il eut un comportement médiocre. Le second néanmoins partit de loin à trois reprises, donnant une certaine allure au tercio. Par la suite, il y eut de tout, trois sans race ni classe, trois autres – second, quatrième et sixième -, plus intéressants parce que plus mobiles sans pour autant humilier et sortant le plus souvent par le haut, avec du danger. Ils furent applaudis à l’arrastre.
José Calvo, que l’on avait présenté comme une pépite oubliée, n’était pas dans un contexte qui lui convenait. Il a de bonnes manières, des détails de classe comme de beaux changements de mains ou de profonds trincherazos, et sans aucun doute un sens de la lidia qu’il prouva toute l’après-midi. Il en fallait plus pour réussir cette après-midi: plus d’entrega et d’envie. Il obtint un succès d’estime à son second passage.
Luis Bolívar est désormais un professionnel aguerri capable d’affronter les situations compliquées comme celles-ci. Il mit bien en suerte son premier exemplaire et le début de faena, le toro aidant, eut de la vibration. Du rythme dans une muleta conduite essentiellement de la main droite. Les choses se gâtèrent quand il prit la gauche, le toro permettant peu de ce côté. On lui reprocha par la suite de peu se centrer, critique qui est souvent faite aux toreros latinos dont le concept est bien différend du notre. A l’épée, son engagement fut réduit.
Thomas Dufau, très attendu, était très concentré et tous ont pu voir la motivation et le courage du jeune homme. Il donna de la distance à son premier, lui octroyant une importance que cet adversaire n’avait pas. Les séries étaient forcément courtes en raison du manque de race du Coquilla. Il fut nettement au dessus de cette pâlichonne opposition et sa détermination emporta l’adhésion. 2/3 de lame en place et une oreille fêtée. Thomas donna toute sa mesure face au coriace et solide sixième qu’il entreprit avec fermeté et sang froid malgré ses mauvaises manières. Il l’attendit impassible de loin et sut en extraire tout son suc. Comme il refusa la musique, la faena se déroula dans le silence et atteint une vraie intensité. Sans doute les molinetes de fin ne s’imposaient pas – mais peut-on reprocher cet excès de générosité ? – et il se fit sèchement prendre par le Coquilla qu’il avait brindé à son ganadero. Il eut trois côtes fêlées dans l’incident, mais revint pour porter une splendide estocade qui à elle seule valait bien deux oreilles.
Pierre Vidal
NÎMES
CATALOGNE
« Le vendredi 10 mai, la prestigieuse Peña Taurine José Tomás de Barcelone célèbrera son repas annuel avec ses socios et aficionados. A cette occasion, l’école taurtine de Catalogne sera honorée pour sa longue trajectoire dans une Communauté où les toros sont prohibés.
Merci pour les efforts de tous ses membres, il est encore possible pour les élèves d’avoir des possibilités de toréer… »
(Communiqué)
VIC
Pour raison de santé, un aficionado arlésien vend un abono (4 corridas) pour la féria de Vic-Fezensac du 18 au 20 mai 2013 .
Tendido 7 ombre / soleil, escalier H – prix 226 €
Téléphone 06 71 28 39 90
BONIJOL
« La Ville de Dax a attribué le marché de la cavalerie à Alain Bonijol. Ce changement de cap signifie cette volonté générale de l’aficion française de vouloir défendre le tercio de varas, à travers la conception de spectacle et les innovations qu’a pu apporter la cavalerie Bonijol.
Cette attribution concrétise son installation dans le Gers, pour développer ce grand projet d’élevage de cheval de picador. Les premiers chevaux sont déjà présents dans la cuadra. Le premier poulain 2013 est né. Il s’appelle d’Artagnan… »
Contact : Aurélia Bonijol 07 85 57 78 70 – Alain Bonijol 06 87 02 35 16
(Communiqué)
BOUILLARGUES
TENDIDO SUD
Numéro consacré à la Feria d’Alès avec les membres de l’empresa TRACORARTE, Philippe Cuillé et Didier Cabanis…
JOURS DE PASSAGE :
Tous les mercredis (20h50). – Tous les jeudis (05h15 – 16h). – Tous les vendredis (11h sur TV SUD Nîmes et 11h30 sur TV SUD Montpellier) – Tous les samedis (14h sur TV SUD Montpellier). – Tous les dimanches (15h sur TV SUD Nîmes). – Tous les lundis (11h sur TV SUD Nîmes et 12h50 sur les deux antennes).
EXPOS
JEREZ