1/3 d’arène environ, temps chaud. Six novillos de la Condessa de Sobral charpentés, deux d’entre eux avec des pointes abimées, ce qui a été préalablement annoncé au micro, l’ensemble donnant un jeu limité, notamment à la muleta.
 
sobral31h
Ganadero
 
José Antonio Lavado : saluts avant passage définitif à l’infirmerie.
 
Diego Peseiro : saluts aux trois.
 
Solalito : saluts et silence.
 
lav31h
 
José Antonio Lavado ouvrit le bal avec un adversaire qui alla trois fois au cheval, mais qui après un brindis au public se montra prometteur en début de faena avant d’aller a menos. Entière en se faisant violemment repousser, passage à l’infirmerie puis hospitalisation où il lui sera décelé une cornada de deux trajectoires de 9 et 14 centimètres dans la jambe droite.
 
dp31h
 
Diego Peisera se retrouva donc avec trois novillos à lidier, un premier qui provoqua un violent batacazo avant deux autres rencontres puis un second tercio applaudi. A la muleta, le pupille de feu la Comtesse se montra rapidement avisé, jouant la défensive jusqu’à une demie au second envoi. Le quatrième, lidié à la place de Lavado, fut le protagoniste du meilleur tercio de piques de la tarde en étant placé de plus en plus loin sur les trois assauts, le piquero Luis Miguel Díaz remportant en l’occurrence le seul trophée attribué. Banderilles partagées avec Solal avec ovation aux deux puis brindis au ganadero et trasteo sans grand relief, à l’image des conditions du novillo. Face à l’ultime, qui sauta dans le callejón, le Portugais esquissa quelques valeureux capotazos et après deux rencontres, le novillo ne tarda pas à afficher sa faiblesse, due certainement par son passage dans le couloir. Dès lors, après plusieurs genuflexions, la faena ne devenait plus qu’anecdotique… 
 
sol31h
 
Solalito, tout auréolé de son triomphe orthézien, banderilla lui-même avec succès son premier après deux bonnes piques, avant de brinder à l’assistance une faena bien débutée par le haut et poursuivie par échanges lents et templés, l’ensemble finissant par se diluer quelque peu, d’autant plus que le maniement du descabello finit par rabaisser la note. Dommage.  Avec le quinto, Solal tenta de soigner le geste, se relâchant dès le début de faena, mais son novillo manquait singulièrement de chispa pour que les choses prennent davantage de hauteur malgré son évidente volonté.
 
 (Demain, retour sur les principales courses du week-end…)