RASSEMBLEMENT
Beaucoup de monde vers 15h30 pour écouter quelques leaders, alors qu’à quelques encablures seulement, les antis, au demeurant pas très nombreux, n’avaient que leurs sirènes comme arguments.
Avec la participation de la musique Chicuelo II, pour l’interprétation notamment de la Marseillaise et la Coupo Santo, les aficionados ont successivement écouté l’élu Frédéric Pastor, Roland Cecchi-Tenerini, président de la Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard, Simon Casas, empresa de Nîmes, et Corentin Carpentier, de l’Union des Jeunes de Provence et du Languedoc. Tous ont affirmé leur volonté de lutter contre des initiatives visant à l’abolition de la corrida, sans d’ailleurs vraiment la connaitre.
Photo Anthony Maurin
Il a été notamment rappelé, bien sûr, les origines de la tauromachie, son impact culturel, écologique, social comme économique, ces valeurs qui doivent unir et fédérer toutes les composantes de l’aficion au moment de revendiquer le respect contre le fanatisme.
A ce propos, je retiendrai la phrase de Simon Casas : « Bientôt, ils voudront interdire aux chats de manger des souris ! » Tout est dit, non ?
Photo Jean-Claude Lemelle
A noter encore que le sénateur Laurent Burgoa a signifié son intention de réunir la plupart des parlementaires gardois pour les convaincre de s’unir dans ce combat pour la liberté. En outre, il a évoqué l’éventualité d’un rassemblement à Parsis le 24 novembre, jour du débat à l’Assemblée…
On ose espérer que dans d’autres départements, cette initiative sera aussi reprise. Il y a urgence…
DÉCLARATION DE LA COORDINATION
La Coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard, dit non à l’abolition de la corrida.
Aux côtés de toutes celles, de tous ceux qui ont la passion du taureau, de la fête et du partage, nous aficionados, nous citoyens, opposons un rejet unanime à l’abandon d’une parcelle de notre liberté, de notre culture régionale, de notre histoire.
Faisons nôtre cette parole :
UN PEUPLE QUI OUBLIE SON PASSÉ, SON HISTOIRE, SES RACINES, N’A PAS D’AVENIR.
Nous, aficionados, nous voulons que la corrida vive comme doivent vivre et perdurer toutes les expressions culturelles et festives autour du taureau, qu’affectionnent particulièrement nos villes et nos villages. Regardons ce qui se passe autour nous pendant cette féria des Vendanges, cette ferveur, cette passion, cette Aficion.
Le taureau est la fête. Le taureau est Roi.
Tous les clubs taurins de Nîmes et du Gard (camarguais et espagnols) comme, ceux au-delà du Vidourle et du Rhône, sont aux côtés des éleveurs pour qui le taureau, véritable passion chevillée au corps, est aussi un métier d’élevage, de sélection et, avant toute chose, de protection d’une race : la race du taureau brave.
Respectez- nous monsieur Caron.
Respectez ces femmes et ces hommes qui font vivre ganaderías et manades, qui s’enracinent dans les profondeurs générationnelles.
Elles embellissent nos territoires,
NON , monsieur Caron, vous ne les ferez pas disparaitre comme ne disparaitra pas non plus le taureau brave, qui existe depuis des millénaires.
Ensemble, protégeons cette biodiversité non en tant que slogan mais, en pratique, dans les faits, ici, de la Camargue aux Cévennes.
NON, monsieur Caron, vous ne réussirez pas à abolir la corrida.