SÉVILLE
Arènes pleines, beau temps avec vent. Six toros de Juan Pedro Domecq décevants la plupart, faibles et décastés, meilleurs toutefois les 2 et 3 qui ont laissé une oreille dans l’affaire…
Morante de la Puebla : silence aux deux.
Ginés Marín : oreille et silence.
Pablo Aguado : oreille et silence.
Dans une Maestranza copieusement garnie et ventée, il aurait fallu que Morante tombe sur un bien meilleur matériel pour nous rejouer sa partition d’avant-hier. Mais comme on dit, ce n’est pas toujours fête et en ce jour de clôture, ce sont ses compañeros qui ont tiré les deux plus propices. Evidemment, face à ceux-là, ils ont interprété le meilleur, réservant chacun quelques moments de bon toreo alors que leur ainé a dû se – nous – contenter de quelques pinceladas, toutefois du meilleur effet. Sans qu’il y ait lieu cependant d’en faire tout un plat. Si l’on dit parfois que ce n’est pas tous les jours dimanche, on pourra désormais dire à Séville que ce n’est pas tous les jours… vendredi !!!
La veille, no hay billetes pour la corrida de Victoriano del Río inégale de comportement, avec l’unique oreille pour Calerito au toro de la cérémonie, venu prendre l’alternative des mains de Manzanares, témoin Andrés Roca Rey.
Manzanares : saluts puis silence.
Andrés Roca Rey : silence et saluts.
Juan Pedro García « Calerito » : oreille et silence.
(Photos : Maestranza)