UVTF
 
L’Union des Villes Taurines en association avec l’Observatoire National des Cultures Taurines, la Fédération des Sociétés Taurines de France, l’Association Française des éleveurs de Toros de Combat, le mouvement Esprit du Sud, l’Union des Clubs Taurins de France et l’ACOSO organisent le samedi 19 novembre une remise d’une motion en défense de la liberté culturelle à l’intention du Président de la République qui en est constitutionnellement le garant. Des rassemblements sont prévus dans les préfectures et sous-préfectures des zones taurines en présence des élus locaux et des aficionados français.
 
Villes concernées, heures et lieux de RDV :
 
ALÈS : 11h à la sous-préfecture
 
ARLES : 10h Place de la République
 
AUCH : 11h à l’Escalier monumental
 
BAYONNE : 11h30, Place de la mairie
 
BÉZIERS : 11h à la Sous-préfecture
 
DAX : 12h, Parvis de la mairie
 
ISTRES : 11h à la Sous-préfecture
 
LANGON : 8h30 à la Sous-préfecture
 
MONT DE MARSAN : 11h à la Mairie
 
NÎMES : 11h à la Préfecture
 
PAU : 9h à la Préfecture
 
PERPIGNAN : 10h30 Place Arago
 
motion19nov
 
FOUTEZ-NOUS LA PAIX
 
APPEL D’ORTHEZ
 
La meilleure manière de perdre un combat est de ne pas le mener !
Le 24 novembre 2022 le député Aymeric CARON, du parti «Révolution écologique pour le vivant» et chantre omniprésent de l’activisme végan présentera à l’Assemblée Nationale une proposition de loi visant à l’abolition de la corrida.
Pour M. CARON et son idéologie végan, il s’agit de prohiber tout ce qui «instrumentalise» l’animal: non seulement viande, cuir, lait, œufs, laine, fourrure, cosmétiques, mode, mais également chasse, pêche, fruits de mer, élevage, gavage des palmipèdes, cirques, zoos, équitation, courses de chevaux, courses taurines diverses, etc… jusqu’à l’usage des animaux de compagnie pour certains extrémistes.
Toutes les entreprises et filières de production, de transformation et de commerce concernées sont déjà menacées et attaquées.
Il s’agit donc d’une remise en cause radicale de notre culture, de nos us et coutumes, de nos libertés locales. A n’en pas douter, une interdiction de la tauromachie ne constituerait pour Monsieur CARON et le courant animaliste qu’une première étape dans le développement de la logique animaliste à l’œuvre sur bien d’autres thèmes, mais il sera trop tard.
Il n’est que de constater la multiplication de pressions et de menaces contre la chasse, l’élevage, le commerce de viande, etc… L’objectif final est leur interdiction totale. Toute concession, tout recul – comme l’interdiction de la corrida – représentent pour les animalistes une victoire et un encouragement à aller plus loin.
Les amateurs de tauromachie ne sont donc pas les seuls concernés et la nécessité d’un front commun de tous ceux qui vivent sous la menace de cette idéologie totalitaire doit voir le jour afin de s’opposer à ces projets liberticides qui conduiront inexorablement à vouloir nous dicter nos croyances et nos pensées, nos comportements, interdire, prohiber, définir un bien ou un mal, régenter nos rêves, mais également réglementer nos désirs et nos plaisirs au nom d’une norme et d’une bien-pensance qui nous contraindrait.
La défense de la biodiversité est justifiée, mais qu’en est-il de la défense de l’ethno-diversité, c’est-à-dire de la cohabitation harmonieuse de modes de pensées et de pratiques différenciés depuis des temps immémoriaux ? Une nouvelle colonisation intellectuelle et moralisante œuvre ainsi à la disparition de patrimoines ruraux séculaires et par cela à nos cultures locales et minoritaires. Allons-nous accepter, comme cela fut le cas dans l’histoire, la destruction de patrimoines dont les principes ne correspondaient pas aux valeurs d’empires conquérants et sûrs de leur légitimité morale ?
De plus, la tendance et un «soft power» médiatique audiovisuel imposent inexorablement et subrepticement leur emprise, à l’exemple de M. Caron, agent d’influence et polémiste qui n’a cessé de sévir en instillant ses idées dans de nombreuses émissions. Les pratiques jugées «incorrectes» ont disparu des programmes TV («Histoires naturelles», «Face au toril») au profit d’incessantes représentations lénifiantes de notre rapport à l’animal et d’un récit animaliste sans contradiction équitable.
Quelle conclusion devons-nous tirer d’une société qui n’est plus soumise qu’à un discours univoque, sans que le débat et l’information puissent venir éclairer la compréhension et l’opinion des citoyens ? Quel crédit accorder à l’opinion d’une majorité de français, le plus souvent urbains, pour le moins désinformée ou étrangère à la chose taurine, qui ne sait rien, peu ou mal du choix proposé et de ses enjeux, qui est éloignée des réalités de notre ruralité ou de petites villes de province ?
Peut-elle se prononcer sur ce qui les concerne si peu et nous implique tellement ?
Comment cette majorité peut-elle appréhender la richesse, la complexité et la profondeur de nos cultures qui ont inspiré tant de penseurs, d’écrivains, d’artistes ?
Comment faire entendre à cette majorité de français que le problème n’est pas d’aimer ou ne pas aimer la corrida (ainsi que la chasse, la pêche, le gavage, etc…), mais que dans une société démocratique et civilisée, on ne peut interdire ce qui ne vous plaît pas, au risque de la discorde, de l’affrontement et de la «guerre de tous contre tous» ?
La disparition de la corrida, prélude programmé à celle de nos cultures minoritaires, ne modifiera en rien l’existence de cette majorité de français mais bouleversera la nôtre en attentant à nos conceptions fondamentales du monde et de notre vie, à notre quotidien.
Il s’agit de manifester notre attachement aux patrimoines régionaux et ruraux et pourquoi.
Nous devons ouvrir nos propos, par la vertu de l’explication, en direction de nos concitoyens qui n’approuvent pas notre passion, avant tout par méconnaissance de la chose taurine.
Laissons la diabolisation, les insultes et anathèmes à nos adversaires animalistes pour qui tout échange reste lettre morte. Substituons-y l’expression de notre ressenti, car si l’on peut contester un argument, personne ne peut dénier ce que nous éprouvons.
Peut-être serait-il temps d’assumer pleinement notre vision de la vie, de la mort, du rapport à l’animal et à la nature, une conception parfaitement respectable et qui a droit de cité.
Peut-être serait-il temps de postuler une certaine idée de la concorde civile, de la nuance, de l’acceptation de nos particularismes, plutôt que diviser nos concitoyens par des dissensions inutiles et néfastes, plutôt que de susciter la «guerre de tous contre tous». Ne laissons pas aux animalistes, antispécistes et autres végans le monopole de la parole publique et de la vertu.
Il nous faut convaincre que ces lois liberticides et clientélistes ne peuvent mener qu’à la zizanie et à l’affrontement alors que notre pays se voit confronté à des enjeux autrement vitaux. Notre pays des Droits de l’Homme et du Citoyen s’incarne, se nourrit, s’enrichit aussi par notre diversité, dans laquelle il s’enracine, fort d’une nécessaire cohésion sociale… aujourd’hui malmenée.
En grande majorité, nos élus vont porter notre parole.
Toutefois, ils seront minoritaires au niveau national dans une masse de députés sensibles à une mesure porteuse électoralement. Ils devront être énergiquement soutenus par des mobilisations locales et la perspective de désordres tels que l’histoire de la tauromachie en a déjà connus.
C’est pourquoi nous voulons agir et formuler des propositions afin que s’organise, non une RÉACTION, mais une RÉSISTANCE à ces atteintes, une résistance déterminée, sereine, pacifique et joyeuse, une résistance qui même si cette proposition de loi est ignorée et rejetée marque significativement un coup d’arrêt au développement sans réelle contradiction des thématiques animalistes:
1°) Constituer des collectifs locaux « Foutez-nous la paix » qui regroupent et mobilisent par-delà les aficionados, tous ceux – déjà cités – que l’emprise des idéologies animalistes menacent à plus ou moins long terme, qui veulent résister à cette colonisation par une pensée unique.
2°) Susciter la mobilisation de tous nos concitoyens concernés par ces atteintes liberticides, qui n’adhèrent pas à ces idées animalistes.
3°) Coordonner ces collectifs, leurs actions et leurs fonctionnement respectifs. Les articuler avec les élus, les instances représentatives.
4°) Solliciter la presse et les médias pour faire entendre notre point de vue.
5°) Organiser une riposte significative et pérenne.
Sortons du silence et de la résignation. Soyons confiants, car il est un fait indéniable: si l’on ne connaît pas ou peu d’animalistes qui puissent comprendre et admettre qu’on puisse aimer la corrida, la chasse, la pêche ou le foie gras, il n’est aucun aficionado, chasseur, pêcheur ou éleveur qui ne comprennent qu’on puisse ne pas les aimer. C’est la définition de la tolérance.
Le collectif «Foutez nous la paix»
 
MONT DE MARSAN 
 
Rassemblement du monde taurin en faveur de la liberté culturelle
 
 À l’initiative de nombreux aficionados soutenus par la mairie de Mont de Marsan, l’Union des Villes Taurines de France, l’Observatoire National des Cultures Taurines, Esprit du Sud 40, la Fédération des Sociétés Taurines de France, l’Union des Clubs Taurins de France, les clubs taurins et la Commission taurine extra-municipale de Mont de Marsan, une motion en faveur de la liberté culturelle sera remise simultanément dans une dizaine de préfectures et sous-préfectures des départements taurins le samedi 19 novembre.
 
Cette motion a pour objet d’interpeller le Gouvernement et la représentation nationale sur le danger de la proposition de loi Caron qui vise à interdire la corrida.
 
La proposition de loi Caron serait en réalité l’abolition de la liberté culturelle et une atteinte intolérable au droit et à la différenciation des collectivités ainsi qu’à leur identité.
 
 
Les aficionados souhaitant participer à cette action peuvent se rapprocher des clubs taurins ou des représentants de l’UVTF, de l’ONCT, d’Esprit du Sud 40, de l’UCTF et de la FSTF.
 
 
Il ne s’agit pas d’une manifestation massive classique, mais bien d’un rassemblement du monde taurin montois et du Marsan au sens large pour former une délégation qui cheminera de la place de la Mairie, à partir de 11h, vers la Préfecture pour remettre cette motion en mains propres aux représentants de l’État.
Informations pratiques
 
Stationnement : parkings des arènes ou de la Douze, terrasses du Midou (gratuits).
 
BAYONNE
 
A l’initiative de nombreux aficionados soutenus par la mairie de Bayonne/Baiona, l’Union des Villes Taurines de France, l’Observatoire National des Cultures Taurines, Esprit du Sud, la Fédération des Sociétés Taurines de France, l’Union des Clubs Taurins de France, les Clubs Taurins de la ville et la Commission taurine extra-municipale de Bayonne/Baiona, une motion en faveur de la liberté culturelle sera remise simultanément dans de nombreuses préfectures et sous-préfectures des départements taurins le samedi 19 novembre.
 
Cette motion a pour objet d’interpeller le Gouvernement et la représentation nationale sur le danger de la proposition de loi Caron qui vise à interdire la corrida, vécue ici comme une atteinte intolérable au droit et à la différenciation des collectivités et des territoires, ainsi qu’à leur identité.
 
Il ne s’agit pas d’une manifestation, mais bien d’un rassemblement du monde taurin du Pays Basque/Iparralde au sens large pour former une délégation qui cheminera de la Place de la Liberté vers la Sous-préfecture pour remettre cette motion en mains propres aux représentants de l’État.
 
Rendez-vous pour tous les intéressés ce samedi 19 novembre, à partir de 11h45, devant l’Hôtel de Ville, place de la Liberté, pour la défense de notre patrimoine taurin.
Pour nos libertés, notre Culture et la Tauromachie.
 
ARLES
 
Aux côtés de Mandy Graillon, adjointe en charge des festivités, des traditions et de la culture provençale, d’Emmanuel Lescot, conseiller municipal en charge de la Tauromachie, d’Elisa Martinez et de Claire Martin, Co-Présidentes de la Commission Taurine Extra-Municipale, j’ai le plaisir de vous convier au rassemblement pour la défense de la liberté culturelle pour la tauromachie à l’initiative de l’Union des Villes Taurines de France, samedi 19 novembre à 10h00, Place de la République. Patrick de Carolis.
 
COORDINATION
 
Informations communiquées par la Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard:
Samedi 19 novembre, une journée d’action particulièrement intense dans le Gard.
 
Nous devons nous en réjouir. 
 
Je vous propose suite à toutes nos discussions lors des différents CA d’y participer et de convaincre vos adhérents dans chacun de vos clubs, de l’importance de nous mobiliser ce jour-là, avant le débat parlementaire du 24 novembre à l’Assemblée Nationale, où pourrait être débattue la proposition de loi demandant l’abolition de la corrida, et par extension des courses de taureaux. 
• Rassemblement devant la Préfecture du Gard, à Nîmes à 11 heures en présence du maximum possible de clubs taurins et de leurs adhérents.
Cette manifestation devant les grilles de la Préfecture (Avenue Feuchères à Nîmes) est à l’initiative de l’UVTF. Elle sera faite le même jour, à la même heure, dans toutes les villes taurines chef-lieu de préfecture ou de sous-préfecture.
Seront présents les élus et notamment Monsieur le Maire de Nîmes qui transmettra à Madame la Préfète la motion commune ci–jointe, les aficionados et les aficionadas par le biais des clubs taurins, les élèves des écoles taurines, les prácticos et les professionnels du monde des taureaux.
L’objectif est de rassembler une centaine de personnes. 
 
• La journée de la jeunesse taurine à la Churascaia, résolument axée sur la défense des tauromachies et de nos passions. 
Elle se déroule toute la journée, avec dans l’après-midi, présentation du clip vidéo, financé par la cagnotte à laquelle nous avons participé. 
 
L’heure est à la mobilisation générale dans le droit fil de l’appel d’Orthez que je vous joins en même temps que la motion commune. 
La Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard appelle à participer à ces rassemblements et se mobilise en tant que telle.
 
TARASCON
 
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 tar17h