Remi Venture, Conservateur en chef de la Médiathèque de la ville d’Arles, sait de quoi il parle. Grand érudit et ambassadeur de la culture provençale, il a publié au soir de la manifestation de Montpellier un texte sur les tauromachies qui remettent certaines choses à leur place. Jugez-en…
 
« ¡ Olé, olé y olé !, – même si ce genre d’interjection m’a été reproché par un ayatollah, sous prétexte qu’un militant provençaliste ne « devrait pas employer des termes étrangers » (sic !…).
 
Après le grand succès de la manifestation de Montpellier, j’insisterai sur les faits suivants:
 
– Toute les formes de tauromachie sont indissociables, et embarquées sur le même bateau…
 
– La corrida est pratiquée en Provence depuis plus de 150 ans, ce qui la « naturalise » de fait. 
 
– Cela d’autant plus que jusqu’à la Révolution, on a fait aussi à Arles des courses de taureaux avec mise à mort.
 
– La totalité des usages provençaux sont tous d’origine extérieure à la Provence, quels qu’ils soient… La corrida est donc comme la gastronomie, la langue, le costume, la danse, la musique, etc… Ni plus ni moins !
 
– Dans ce contexte, paradoxalement, la tradition de la corrida est plus ancienne en Provence que la course camarguaise qui n’a été codifiée que… depuis les années 1970…
 
Les partisans de la course camarguaise qui demandent l’interdiction de la corrida sont donc des inconscients irresponsables qui scient la branche sur laquelle ils sont assis… Car il faut être niais pour penser que les Bobos et les « Khmers Verts » se contenteront de la seule interdiction de la corrida ! 
 
Tout autant que la corrida, les courses camarguaises et landaises, les abrivado, les ferrades et toutes les autres pratiques de ce type sont dans le viseur des spécistes veganes amis du Trissotin de la Nupes Aymeric Caron et passeront à la trappe ensuite si l’on ne se défend pas…
 
E vivo Prouvènço ! » 
 
¡¡¡ Dos orejas y rabo, Señor !!!
 
(Avec l’aimable autorisation de publier de Remi Venture pour Torofiesta…)