Les jours rallongent.
 
Le ciel devient autre.
 
Bientôt les premières feuilles.
 
 
 
« Et je suis par le printemps
 
Vaguement.
 
Attendri ».
 
 
 
Avec lui.
 
Au pays où se parle une si belle langue.
 
Reviennent les toros.
 
 
 
Les carteles.
 
Sont presque.
 
Dans la rue.
 
 
 
Celui de Nicole à Nîmes
 
Et.
 
Celui d’Hervé à Arles.
 
 
 
Arzacq la béarnaise.
 
Où Henri IV retrouvait la belle Corisande d’Andoins. 
 
Ouvre le 19.
 
Avec les erales de Michel et Jean-Pierre.
 
Andoni et Victor.
 
 
 
La veille.
 
Juan aura été.
 
A Ambato dans le lointain Equateur.
 
 
 
Puis en mars.
 
A Gamarde avec Clemente
 
Qui tuera les José Cruz Iribarren Ajuriaguerra et Castillejo de Huebra.
 
 
 
Le 3 du même mois.
 
A Olivenza.
 
Tristán débutera en piquée.
 
 
 
Christian fut bien à Béziers.
 
Comme Carlos à Coste Haute sous le vent des Valverde.
 
Raphael Ponce de Leon et César « El Quitos » entrent au Certamen » de Villaseca de la Sagra.
 
 
 
Le soleil.
 
Est.
 
Plus chaud.
 
 
 
Et.
 
Les vaches commencent à perdre.
 
Le poil d’hiver.
 
 
 
Aignan, Bougue, Riscle.
 
Et d’autres encore.
 
Repeignent de frais les burladeros.
 
 
 
Lalo rentrera bientôt d’Amérique.
 
Il sera à Arles.
 
Clemente également et Yon aussi.
 
 
 
Tristan à Mugron pour Pâques et Cristian à Garlin.
 
Quand les coquelicots fleuriront.
 
Et cette temporada Sébastien sera partout.
 
 
 
« Voici le printemps ! 
 
Mars, avril.
 
Au doux sourire » écrivait Hugo.
 
 
 
A
 
Séville.
 
On verra Sébastien.
 
 
 
Et puis
 
Christian le 17 mai.
 
A Madrid.
 
 
 
Le tour de Juan.
 
Y viendra le 21 avec les Fuente Ymbro.
 
Et celui de Lalo le 30 avec les novillos de Gallardo.
 
 
 
Avec Sébastien en doblete.
 
Le 19 avec les Jandilla.
 
Et le 2 juin avec la corrida d’El Torero.
 
 
 
Tibo.
 
Rafi, les toros de Robert et ceux des Jalabert.
 
A Alès pour l’Ascension.
 
 
 
Puis Nîmes bien sûr.
 
Quand mai.
 
Finira.
 
 
 
On y attendra Rafi.
 
Solal.
 
Et Lalo.
 
 
 
Vic en même temps.
 
Avec Christian, César, Yon avant son alternative au Moun.
 
Et Maxime Solera.
 
 
 
Sébastien, Juan, Adrien et Clemente.
 
Mais encore Nino et Lalo. 
 
En juin à Istres.
 
Où Bernard fait de si belles choses.
 
 
 
Et puis viendra l’été.
 
De Mont de Marsan, Béziers.
 
Dax, Bayonne, St Sever…
 
 
 
L’été des festaïres.
 
En bleu, en rouge.
 
Et en blanc.
 
 
 
L’été des successeurs.
 
De Félix Robert.
 
A la moustache gauloise.
 
 
 
L’été de Céret et Beaucaire.
 
Et de tant d’autres lieux.
 
En bleu, blanc, rouge eux aussi.
 
 
 
« Il semble que tout rit, et que les arbres verts
 
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
 
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre.
 
 
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
 
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
 
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini ».
 
Ecrivait Hugo.
 
 
 
Ya falta menos.
 
Pour que vive.
 
Une autre temporada tricolore.
 
 
 
Dans laquelle.
 
On se réjouit de la présence.
 
De toreros de la tierra nuestra.
 
 
Patrice Quiot