BELLEGARDE
La journée de clôture a été marquée par une bonne fréquentation et en définitive par une météo somme toute clémente, malgré quatre gouttes en début d’après-midi.
Tout a commencé en matinée par une tienta de machos débutée par Javier Sánchez Vara avec un pupille de La Cravenque juste de forces, assez compliqué, mais avec lequel le maestro de Guadalajara s’est trouvé a gusto à la muleta.
Ensuite, Tibo Garcia a pris le relais avec un Barcelo guidé à la branche d’olivier.
Bien piqué par Gabin, le bicho eut ensuite ses exigences…
Mais Tibo, au terme d’un bel effort, a proposé plusieurs passages valeureux sur le bon tempo.
Enfin, face à un exemplaire de La Véronique qui ne l’aida guère, Carlos Olsina n’a pu que trop rarement s’exprimer comme il l’aurait certainement souhaité. On lui saura gré d’avoir essayé, mais à l’impossible nul n’était tenu…
No hay billetes pour le repas qui s’en est suivi, avec deux oreilles pour tous ceux qui se sont dévoués, en cuisine comme pour le service…
La tarde a démarré avant le paseo par une minute de silence pour honorer la mémoire de ceux qui nous ont quittés, avec mention particulière pour Nicole Pince, comme évoqué hier.
La course a ensuite vu l’entrée en piste d’un bon exemplaire de François André, « Generoso » qucombattu par Fabien Castellani pour son ultime non piquée avant son prochain changement de catégorie à Arles. Avec lui, Fabien s’est particulièrement distingué sur plusieurs échanges bien enchainés, après avoir brindé au conclave, la suite étant plus brouillonne, contrariée de surcroît par le vent, et comprenant un accrochage, apparemment sans mal. Entière d’effet immédiat.
Oreille et mouchoir bleu pour l’eral.
César « El Quitos » prit le relais avec un autre François André qui n’avait rien à voir avec le précédent. On notera quelques bons capotazos puis après un brindis à l’auditoire, une réelle volonté de séduire, débutant arrodillado, mais vite repoussé par son adversaire et perturbé par des rafales redoublant de force. Suite volontaire, parfois méritoire, mais forcément décousue avant entière tombée. Vuelta.
Manuel Martín Montilla, lauréat l’an dernier, a bien débuté avant que les choses ne se compliquent rapidement face à un Malaga qui alla a menos, finissant rajado, ce qui compliqua l’existence d’un novillero qui put toutefois proposer quelques détails valeureux. Conclusion discutable. Saluts.
Salvador Herrero ferma la marche avec un autre Malaga qui afficha pas mal de qualités dès les premiers capotazos, au demeurant variés. A la muleta, le Salmantino s’attacha à exposer une torería ajustée, néanmoins contrariée par d’autres séquences plus approximatives, étant désarmé à deux reprises. Entière délivrant les deux oreilles du triomphe…
Enhorabuena à l’organisation de ce week-end qui a tenu ses promesses. A renouveler…