PARIS
Jean-Marie Magnan, notamment, l’a écrit : « la corrida est une mémoire ». En effet, dans une vie d’aficionado, les réminiscences comptent sans doute autant que ce que l’on vit dans l’instant présent. Les aficionados sont souvent hypermnésiques et en tout cas aiment se remémorer les grands moments qu’ils ont vécu : telle faena, tel grand toro, telle « rencontre » – sujet auquel nous sommes particulièrement sensibles – entre un torero et un toro… et parfois aussi, car cela fait partie de la tauromachie, telle tarde particulièrement désastreuse. Certains d’entre nous, des décennies plus tard, se souviennent du moindre cartel, du nom de la ganadería, alors même qu’il ne s’est rien passé de bien marquant lors de la corrida en question. Mais, d’un autre côté, la corrida étant un art de l’instant, la mémoire taurine peut être trompeuse : on a souvent tendance à embellir, voire à mythifier, ce que l’on a vécu sur les tendidos dans sa jeunesse, voire plus récemment, au point d’ailleurs que l’on hésite parfois à revoir sur écran telle ou telle grande faena que l’on a vécue en direct, de crainte d’être déçu. C’est dire si la mémoire est omniprésente dans une vie d’aficionado.
Nul n’était plus légitime que notre président d’honneur, Jean-Pierre Hédoin, grand aficionado et pourvu d’une mémoire prodigieuse, pour évoquer ce sujet. Il le fera au cours d’une conférence portant sur « Le souvenir taurin » au restaurant Loubnane le mercredi 12 avril à partir de 20h.
Tarifs : membres du Club à jour de cotisation: 32 euros; jeunes de moins de 25 ans: 15 euros; hôtes de passage: 40 euros.
Merci de vous inscrire rapidement (compte tenu du délai relativement rapproché) par retour de mail ou à l’adresse : clubtaurindeparis@gmail.com.
(Communiqué)