ANDALUZ
Ils sont venus, ils sont tous là, dit la chanson. Et c’était bien le cas ce lundi, sur le coup de 15h, quand les nombreux professionnels et aficionados, avec la famille au centre, se sont massés autour de la piste de l’amphithéâtre pour rendre un dernier hommage à Amor avant le départ pour les obsèques au crematorium de Nîmes.
A tour de rôle, pas mal de toreros se sont succédés pour porter le cercueil précédé d’une photo du maestro, dans ces arènes qui l’ont vu débuter il y a plus d’un demi-siècle. Une figure emblématique du lieu, de l’époque des seventies, de celle qui a vu l’éclosion, rébellion comprise, des toreros français. Toute une ambiance, une vie, une histoire.
L’heure du recueillement passée, il reste les souvenirs. Et pas des moindres. En te voyant partir par la Porte des Consuls sous les cris de « Torero ! Torero ! » après une ultime vuelta sous l’ovation, je me suis alors dit, Amor, que dans nos têtes, tu seras toujours là…
Pour le souvenir, justement, une photo d’époque (1970) qu’André Castella, père de Sébastien, m’a montrée samedi dernier à Béziers, représentant un festival dans les arènes de Nîmes avec des novillos de Tardieu pour six novilleros. Au paseo, de gauche à droite, Chinito, Dominique Vache, El Andaluz, André Castella « El Biterri, Christian Nimeño II et Frédéric Pascal…