Fenêtre.
 
Sur rue Notre-Dame.
 
 
 
Café.
 
Ciel bleu.
 
 
 
Duchon.
 
Y perfume.
 
 
 
Vamos ya.
 
Viva la Feria.
 
 
 
Le Wine Bar à 10h.
 
Pour le déjeuner des XXI.
 
 
 
Des cheveux blancs.
 
A la grâce éternelle du mechón d’Antonio Chenel Albaladejo.
 
 
 
Des rides.
 
De rigolade.
 
 
 
Des jambes fatiguées.
 
D’avoir il y longtemps fait les grilles pour grimper aux amphis.
 
 
 
Des mains tavelées.
 
Des applaudissements lancés aujourd’hui du haut des Torils Bas.
 
 
 
Des estomacs rebondis de coups de fourchette et de verres de Gallician.
 
Au soleil des tables de fête.
 
 
 
Jean-Claude Silvant n’y est pas.
 
Aux arènes non plus.
 
 
 
La PB à midi.
 
L’horloge du lycée est arrêtée.
 
 
 
L’heure.
 
N’est pas à l’étude.
 
 
 
Et madame Grès.
 
Croque une fougasse.
 
 
 
A pleines dents.
 
Une métaphore de la vie gourmande elle est.
 
 
 
Place de la Salamandre.
 
En face l’ancienne pharmacie Gamel.
 
 
 
Clément Hargous.
 
Range capes et muletas dans le coffre d’une bagnole.
 
 
 
Quelques mots.
 
Les prochaines fechas y « Suerte torero».
 
 
 
Du convenu certes.
 
Mais cependant imprescindible.
 
 
 
Au «W» on discute de politique nîmoise.
 
Et de toros.
 
 
 
Tailhades, Jourdan.
 
Clary, Bousquet.
 
 
 
Pierrot Molas, Charlie Forgues.
 
Mais aussi Gaston Lessut, Robert Jonis et Marcel Sant.
 
 
 
Aucun.
 
N’y échappe.
 
 
 
4582 pas à 16h.
 
Dit le podomètre
 
 
 
Chez Teissier.
 
Maxime en dédicace.
 
 
 
Il fait partie de ces privilégiés qui pratiquent le plus beau métier du monde.
 
Dans cette profession, à vingt-sept ans, il jouait déjà dans la cour des grands.
 
 
 
Des arènes du Puerto de Santa-María il dit :
 
« Quand tu es au centre de la piste, les barrières sont tellement hautes qu’on dirait qu’il n’y en a pas ».
 
 
 
Il lit Philippe Djian.
 
Rimbaud et les romans de Nicolas Rey.
 
 
 
Et Il aimait.
 
Catou.
 
 
 
Maxime.
 
Un monstre de délicatesse.
 
 
 
Un moment.
 
De lujo.
 
 
 
En plus, chez Teissier, quand on va pisser après avoir traversé un callejón de livres.
 
L’œil interrogateur de Raymond Queneau vous salue.
 
 
 
«No hay billetes».
 
Lisait-on sur la façade des guichets rue de la Violette à moins d’une heure du paseo.
 
 
 
Une première.
 
Depuis le 9 juin 2019 pour le mano a mano Castella/Roca Rey.
 
 
Paseo retardé.
 
Et «Marseillaise» chantée debout.
 
 
 
Jandilla, Luis Algarra,
 
El Torreón et Salvador Domecq pour l’origine des Victoriano.
 
 
 
Noir et jaune.
 
Pour la divisa.
 
 
 
« El Palomar » ”Cacunanes » à Guadalix de la Sierra.
 
Et “Monte San Martín” à Mayorga pour les fincas.
 
 
 
Du fond, un peu de race.
 
De bravoure et de noblesse ils eurent.
 
 
 
On retrouva un peu Castella.
 
On retrouva le même Leal.
 
 
 
Et A2R.
 
Fit du bon A2R.
 
 
 
Plus tard au «Wine Bar».
 
On entendit parler du goût nîmois pour le toreo en tortillons.
 
 
 
J.A Campuzano y passa.
 
Il célébrera cette année ses cinquante ans d’alternative.
 
 
 
Abrazos, poignées de mains.
 
Bisous et pincements de joue.
 
 
 
Me’n vau.
 
A l’oustau.
 
 
 
Je rentre seul.
 
Et j’ai encore fumé des millions de cigarettes.
 
 
 
Chez «Nostradamus»
 
J’avale une pizza napolitaine sin categoría.
 
 
 
Et une foule en sourire.
 
Monte vers la ville.
 
 
 
Fatigué de vieillesse et de bonheur.
 
Me tiro a la cama.
 
 
 
8764 pas.
 
Dit le podomètre.
 
 
 
Et 1h 22.
 
Dit le réveil.
 
 
 
Je m’endors.
 
Sin puntilla.
 
A suivre…
 
Patrice Quiot