Nous sommes toujours dans la zone de Castilblanco de los Arroyos, au sud de la ganadería de Luis Algarra, et face à celle de Yerbabuena.
Une merveille, un authentique havre de paix sur d’immenses étendues puisque la finca s’étend sur 1100 hectares dominés par un somptueux cortijo.
Dans ce superbe cadre encore plus rehaussé par l’azur d’un ciel de carte postale, nous avons découvert des installations de première catégorie, la placita, bien sûr, mais aussi tous les éléments qui vont avec et qui servent au « manejo » corrales, cajón de cura, embarcadère…
Depuis le décès de Diego Puerta il y a deux ans, ses enfants ont pris le relais, notamment sa fille Dolores, qui nous a accueillis et conduits, avec Manolillo Campuzano, jusqu’aux cercados réservés principalement aux novillos.
Des étendues vallonnées et verdoyantes où le bétail évolue dans des conditions optimales.
Après de successives évolutions par rapport à ses origines, la ganadería est actuellement composée de pur Domecq par Juan Pedro.
On est évidemment assez loin des encastes combattus par « Diego Valor » au temps de sa splendeur dans les années 60, mais de morphologie harmonieuse, ce bétail offre des possibilités intéressantes de combat dans le créneau estampillé « torerista ».
D’ailleurs, la ganadera nous a révélé que récemment, Daniel Luque avait combattu en privé un de ses pupilles, « Pastelero », et que devant autant de caste et de classe, elle lui avait pardonné la vie pour l’utiliser comme reproducteur…
Fin de ce court périple andalou avec ce campo d’autant plus attirant qu’on se serait cru au printemps. Ce qui, évidemment, ne gâtait rien…