L’idée de Jean-Luc Couturier était de coupler dans l’esprit cette manifestation taurine avec la novillada torista du lendemain à Beaucaire, en espérant faire venir sur le Plateau de Coste-Haute des aficionados s’étant déplacés pour voir ensuite les Dolores Aguirre. 
 
jlc31k
 
Certes, l’idée était bonne, mais je ne sais pas trop si tel a été le cas, compte tenu au final d’une assistance assez limitée, d’environ 1/3, avec une météo somme toute clémente, ensoleillée, mais avec un petit air qui n’avait rien de désagréable, du moins sur les étagères ! .
 
ms29a
 
Au programme, deux toros pour Marc Serrano et deux autres pour Javier Cortés, un dernier étant réservé à l’as du saut en course landaise Kevin Ribeiro, lidié par la suite par Cortés (le toro, pas Kevin !).
 
jc29a
 
Disons que tous ont mis du cœur à l’ouvrage, y compris les piqueros Jean-Loup Aillet et Mathias Forestier, ainsi que les banderilleros Christian Romero, Thomas Ubeda et Pablo Soriano.
 
ms29b
 
Les deux diestros, qui n’ont pas toujours eu la partie facile, sont à englober dans les mêmes éloges car se mesurer aux Valverde connus pour leurs exigences demande toujours un sérieux et un aguante sans failles. En effet, quand on se rend chez Jean-Luc Couturier pour toréer, on sait bien à quoi s’attendre, pour tout dire, à tout sauf à une aimable garden-party dans le ruedo. Bravo donc à eux, chacun étalant un potentiel technique digne de respect.
 
kr29b
 
Soulignons encore la participation au cinquième toro de Kevin, assisté de deux compagnons, qui a stupéfié l’assistance par la variété, la souplesse et la justesse de ses interventions. J’en ai retenu au moins deux choses, d’abord qu’il a vraiment l’allure d’un champion. Ensuite… qu’il est sans conteste bien plus souple que moi !!! Mais, ça, franchement, ce n’était pas ce jour une découverte…
 
jc kr29a
 
A noter encore que le second toro de Cortés n’a pas été estoqué à la demande de l’éleveur car il était prévu qu’il regagne le Sud-Ouest où il est attendu par ces dames, si vous voyez ce que je veux dire ! L’amour vache, quoi…