SOUSTONS
Un second tour très serré…
¾ d’arène, ciel bleu et nuages blancs style Eugène Boudin, 22°.
Novillada commencée avec une demi-heure de retard à cause d’un problème informatique selon l’empresa.
Pas de lignes blanches pour délimiter les distances picadors-toros.
6 novillos de CAMINO DE SANTIAGO, bien présentés, superbement les 5° et 6°, plus toros que novillos. Tous nobles et au jeu varié, du bravito au mansote.  Une pique chacun. Chute du cheval au 6°.
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SOLALITO (parme et or) : Estocade entière, une oreille ; 3 épées et un descabello, ovation.
 
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VICTOR CERRATO (olive et or) : 4 épées, silence après avis.
 
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TRISTAN BARROSO (bleu ciel et noir) : 4 épées, salut après avis.
 
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CRISTIANO TORRES (saumon et or) : 1 épée et 1 descabello, vuelta ; 1 épée, 2 oreilles.
Les novilleros Solalito et Cristiano Torres se sont disputés la finale de la coupe de France des novilleros remportée par Cristiano Torres.
On l’aura compris, il s’agissait d’une novillada concours, non de novillos, mais de toreros.
Des quatre novilleros, seuls deux devaient être sélectionnés par un jury pour une finale en mano a mano avec les deux derniers novillos.
Et c’est ainsi que furent sélectionnés SOLALITO et CRISTIANO TORRES et que c’est finalement TORRES qui remporta la coupe après avoir coupé deux oreilles de son dernier opposant.
Cette formule de novillada est-elle intéressante ?
Oui car elle permet de voir toréer quatre novilleros et non trois.
Non car elle oblige à éliminer des novilleros que l’on aurait bien voulu voir avec un second toro, BARROSO par exemple.
Oui car elle oblige les novilleros à s’engager à fond dès leur premier novillo.
Non car elle incline à toréer plus le public que le novillo à des fins de qualification pour le second tour.
L’opposition des styles des deux derniers qualifiés est à cet égard très intéressant.
D’un côté, SOLALITO et sa tauromachie sérieuse et classique qui a comme d’habitude séduit les aficionados présents en nombre dans les arènes. Ce garçon est prêt pour sa future alternative nîmoise de septembre. Dommage que ses deux tentatives de recibir à son dernier novillo n’aient pas été couronnées de succès.
D’un autre côté, CRISTIANO TORRES et sa tauromachie très engagée, avec des séquences « ROCA REY style » portant sur le public.
En fait, le cartel idéal aurait été SOLALITO-BARROSO-TORRES, non point que VICTOR CERRATO ait déçu cape et muleta en main, mais son incapacité du jour à occire correctement son novillo fut très décevante, plantant les épées sur les flancs du cornu plutôt que sur son dos.
SOLALITO donc, classique, bon banderillero dont deux quiebros, nous rappelle NIMEÑO II par son physique, son sérieux et sa volonté de tout bien faire, aussi bien avec la cape qu’avec la muleta. Il possède maintenant tout le répertoire nécessaire pour passer à l’étage supérieur.
TRISTAN BARROSO nous a séduit par son esthétique, sa faena allurée et croisée à sa fin. Notons au passage que BARROSO est le seul torero à s’être réellement croisé cet après-midi. Ce qui donne l’envie de le revoir.
CRISTIANO TORRES, le vainqueur de l’après-midi, nous est en revanche apparu un peu risque tout et il n’est pas évident que les toros lui laissent la possibilité de les faire passer par devant puis par derrière, puis par devant puis par derrière, puis par des circulaires par devant et pars derrière, et ainsi de suite, le tout sans réellement maitriser le sujet, mais le garçon tue bien, par des épées contraires d’effet long, mais concluantes.
Lequel de ces quatre novilleros, compétiteurs du jour, fera carrière à l’échelon supérieur ?
Bien malin celui qui le dira, mais souhaitons à chacun le meilleur tant le métier qu’ils ont choisi est semé d’embuches, entre les toros qui donnent des coups de cornes, et les hommes qui donnent des coups de Jarnac.
EXIR
PARENTIS
Succès de Ismaël Martin…
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Seconde novillada des fêtes de la Sent Berthoumieux. Plus de trois quart d’arène.
Novillos de Hnos. Martínez Pedrés. 
Guillermo García Pulido : oreille et ovation.
 Lalo de María : silence et silence.
Ismael Martín : oreille et oreille.
MILLAS
Novillada concours de ganaderías. Lleno de ‘No hay billetes’.
Novillos, por orden de lidia, de Gallon, Blohorn, Jalabert, Christophe Yonnet, Cuillé et La Golosina.
mil06m
 
Jorge Martínez : oreille et forte pétition de la seconde et palmas.
Diego Bastos : oreille et silence.
Nino Julián : vuelta al ruedo et silence.
mil06x
 
Michel Gallon a reçu le trophée au meilleur novillo et Juan Melgar, qui l’a piqué, celui au meilleur piquero.