PATRICE
«Cumpleaños».
S’appelait le dernier.
Chocolat et crème au beurre.
De capa.
Des cornes.
En nougatine.
Con el brillo.
D’un glaçage en sucre il vint.
Applaudi.
De salida il fut.
Digne du ruedo.
Des princes.
A un Antonin Carême de camada biblique.
Il ressemblait.
Il portait sur sa paleta.
Le 74 qui en chiffre d’homme.
Disait.
Mon âge.
Dans la cape, il s’essayait à avoir.
La tessiture d’un aria de Mozart.
Chanté.
Par Maria Callas.
A la pique.
La bravoure.
D’une harangue.
De Robespierre à la Convention.
Aux banderilles.
La course claire.
De la comète.
De Halley.
Et à la muleta.
Celle.
Retenue et grave.
D’une page de Chateaubriand.
Il essayait.
Mais n’y parvenait pas.
L’âge.
Lui imposait ses terrains.
De la même façon.
Qu’il n’était pas parvenu.
Par défaut.
D’audace.
A faire de sa vie.
Un roman.
Mais en passant.
Tout près de moi.
Et.
En me murmurant.
Le chiffre marqué au feu.
Sur son épaule.
Il m’enseignait sans fard.
Le temps qui passe.
Il mourut en me regardant tendrement.
Quand commençait à tomber la nuit.
Je lui en sus gré.
Mais je compris le signe.
Le soir dans la solitude.
De ma chambre.
Je visionnai.
La vidéo de la chose.
Et.
Si j’y trouvai.
Le plaisir.
D’avoir malhabilement mis en mot.
Par le biais.
D’un métaphorique seul contre six.
Une désordonnée.
Trajectoire.
J’y trouvai.
Aussi.
Et.
Je ne sais pourquoi.
Le souvenir.
D’un récent anniversaire.
Et un étrange.
Mal sabor de boca.
Patrice Quiot