FOURQUES
Tomás Campuzano
Richard Milian
Ciel changeant et pas mal de monde pour ce jour de Toussaint, dès le matin pour la « tienta de la transmission » réservée à des élèves d’écoles taurines, essentiellement celle d’Arles, avec la participation active des maestros Tomás Campuzano et Richard Milian, sous le parrainage de Javier Cortés.
Lisares
Mathias
Chez les jeunes, deux élèves de l’école d’Arles ont été le plus en vue, Mathias et Lisares, mais tous ceux qui sont sortis ont eu la volonté de se mettre en évidence devant deux becerros de Cazalis, manso le premier et plus noble l’autre.
Après la coupure de la mi-journée avec la paella de Don Miguel, retour aux arènes pour une novillada non piquée de quatre erales de divers élevages., la plupart des gradins étant occupés.
Miriam Cabas, de l’école taurine de Campo de Gibraltar, ouvrit les débats face à un bon novillo de Pagès-Mailhan. Après un brindis à Javier Cortés, début énergique d’un trasteo volontaire mais inégal, conclu à la peine. Silence.
Mariscal Ruiz, de la Fundación El Juli, a étalé face à un autre bon eral, de Roland Durand cette fois, un bagage déjà bien étayé, y compris artistiquement, sur plusieurs séries ajustées. Entière libérant deux oreilles.
Andy Martin, de l’école taurine du Pays d’Arles, opposé à un exemplaire de Barcelo, se fit applaudir au capote, puis il brinda à l’assistance une faena débutée par deux cambios au centre. Entretenu par la suite, son trasteo eut toutefois tendance à baisser en fin d’exercice. Demi-lame et oreille.
Enfin, Pablo Hernández, d’Adour Aficion, combattit un La Suerte qui le mit à l’épreuve, que ce soit avec le capote puis la muleta. Il brinda à l’assemblée une faena de contenu inégal, se faisant accrocher à plusieurs reprises, mais auteur aussi de quelques gestes méritant la mention. Avec la ferraille, la réussite n’a pas été au rendez-vous. Silence.
A l’issue de la course, le jury a désigné les vainqueurs de cette novillada, Pagès-Milhan pour le bétail et Mariscal Ruiz côté novillero pour le premier Trophée Javier Cortés, un choix tout à fait logique, même si tous les protagonistes ont eu leurs mérites à divers degrés.
Une initiative du Cercle Taurin Campuzano, de la Peña Cayetano Rivera Ordóñez et de la Peña Javier Cortés couronnée de succès, à tel point que l’on peut raisonnablement espérer qu’elle se perpétue lors des prochaines temporadas. Enhorabuena à tous ceux qui ont contribué d’une façon ou l’autre à la réussite de cette journée…