SEMANA GRANDE
La San Isidro s’éternisait dans l’ennui général jusqu’à vendredi dernier. En un mois, aucun matador n’était sorti en triomphe par la grande porte. L’une des plus pauvres ferias dont on se souvienne. La faute à un trop grand nombre de toros décastés, ne permettant guère le succès. La faute aussi, parfois, aux toreros qui n’avaient pas été à la hauteur des quelques toros de triomphe. C’était notamment le cas de la première corrida de Victoriano del Río, combattue lors de la première semaine, jour où le trio de toreros « passa à côté ».

Mais la deuxième corrida fournie dans ce cycle par le ganadero de Guadalix de la Sierra trouva à qui parler. Et surtout un deuxième exemplaire au nom prédestiné, « Dulce » (bonbon), pur Domecq glissé dans un lot aux fortes résurgences de Los Bayones, qui fut brave au cheval et d’une formidable noblesse dans les étoffes…
