SÁNCHEZ VARA
« On a beau dire, on a beau faire
Mille chansons, mille refrains
Faut laisser dire et laisser faire
Mais le cul du berger sentira toujours le thym »
Et le cul du torero là-dedans ?
Pendant que certains jouent sur du velours et peuvent même profiter de la piscine l’après-midi sans trop se prendre la tête pour leur rendez-vous de 5 heures, les petits, les sans grade, eux, écument des plazas ou même le GPS a du mal à vous mener. Aller à Calamocha un 15 août, c’est comme se rendre aux Plantiers (village des Cévennes) un 31 décembre. Seuls ceux qui y sont nés y vont. prendre la route vers l’ancien Valle del Terror à Cenicientos, ce n’est pas aller a Lourdes et en guise de digestif gagner la Navarre pour s’enfermer avec 6 Toros de Casta Navarra de Reta, ça ne s’apparente pas à une sinécure.
Certes Francisco Javier Sánchez Vara ne révolutionnera pas la tauromachie, mais il est sans nul doute le dernier des « belluaires » comme il y en avait tant dans les années 70. Un couillu qui malheureusement n’est pas invité aux grands raouts et qui n’est pas reconnu à sa juste valeur.
« Y’a qu’une loi sur cette Terre
On reçoit tout à l’arrivée
Et nos richesses et nos misères
Dès l’départ les jeux sont faits
Et le cerveau de l’homme avance
Beaucoup plus vite que ses pieds
Et bien souvent prend de l’avance
Sur le vrai type qu’il est en fait » (Fernandel)
Chapo, torerazo !!!
(Jean-Charles Roux)