PATRICE
Un bravo, con trapío.
Pitones.
Clase.
Y raza.
Trois lances du lidiando.
A punta de capote.
Pour le connaitre.
Et le fixer.
Quatre véroniques.
En gagnant du terrain.
Et le centre.
Celui du vrai.
La demie à la cheville.
Comme un fil d’organsin.
Les pieds.
Comme socle de bronze.
Nada más.
Quites de mises en suerte.
La dernière au toril.
Là-bas.
Loin de tout.
Reins cambrés.
Menton en avant.
Palo palante.
Vaya piquero !
Trois arrancadas
Trois piques.
Trois splendeurs.
Toutes en la ley.
En mettant los riñones.
En mettant les cordes.
A caballo levantado.
Toca la música.
Nada más.
Trois paires de banderilles.
Les bras levés.
Les pieds en un même envol.
Courbe parfaite et rectitude de la charge.
Une al cuarteo.
Une al sesgo por fuera.
Une al sesgo por dentro.
Bras levés en se réunissant à la tête.
Deux ayudados genou plié.
La main au mitan du support de bois.
Una tanda de quatre à droite.
Et la passe de poitrine de la zapatilla à l’épaule.
Une de la firma.
Éclatante.
D’abandon con el compás abierto.
Sceau du Palacio de la Zarzuela au campo de l’origine.
Nada más.
Une série de cinq à gauche.
Un kikiriki gallista.
Deux molinetes aristocrates du bout des doigts.
Pour le sang bleu du bravo.
Toro cuadrado.
Bouche fermée.
Silence clôturé.
Épée levée, muleta au piton ennemi.
Estoconazo orteguista.
Pour lui.
Pour nous.
Pour le monde entier y con dos guevos.
Nada más.
Un bravo.
Quatre véroniques, une demie.
Trois piques, six harpons.
Seize passes, un coup d’épée.
Chacun d’entre eux.
Qui dit quelque chose.
Et le tout qui dit.
Un tout.
Patrice Quiot