JUAN BAUTISTA, ÉVÉNEMENT À DAX
Pour la sixième fois dans sa carrière, il combattra le 14 août prochain et en solitaire six toros d’élevages et d’encastes différents. Cela faisait 19 ans qu’aucun diestro n’avait affronté un compromis de cette envergure dans l’une des arènes de plus grand prestige de la saison en France.
Juan Bautista contre Juan Bautista. Un défi contre lui-même. Le torero français s’enfermera une nouvelle fois en solitaire cette saison face à six toros issus d’élevages et d’encastes différents le 14 août prochain dans les Arènes de Dax, dans ce qui sera l’un des événements phares de la saison.
La Commission Taurine de Dax et Juan Bautista ont conclu un accord afin que le torero combatte en solitaire, et pour la sixième occasion de sa carrière, six exemplaires de différents fers qui seront choisis au cours de ces prochaines semaines et qui seront dévoilés en même temps que les autres cartels de la feria au mois d’avril. La corrida revêtira la catégorie propre à ce type d’événement pour laquelle une affiche spéciale et exclusive sera signée par un artiste prestigieux.
Cette corrida représente un nouveau pas en avant dans la carrière de Juan Bautista, suite à son importante saison 2017 à l’issue de laquelle il a été déclaré triomphateur de tous les rendez-vous majeurs en France et a signé des prestations au cours de toute la campagne qui sont gravées dans les mémoires.
Cela faisait 19 ans qu’aucun torero n’avait assumé un tel geste de s’enfermer avec six toros à Dax. Le dernier à l’avoir réalisé fut Enrique Ponce en 1999 et antérieurement, seulement Paquirri en 1984 et José Miguel Arroyo “Joselito” en 1993. Par conséquent, Juan Bautista sera le quatrième matador de toros à le concrétiser.
Cela fera la sixième fois dans sa carrière que Juan Bautista assume un compromis de cette importance, dont le dernier se déroula à Nîmes au mois de juin passé dans ce qui fut l’un des après-midi les plus historiques que le Colisée n’ait jamais vécu dans son histoire. Jusqu’à cette date, Juan Bautista a toréé un total de 12 corridas à Dax, et coupé 16 oreilles.
(Communiqué – Photos : Roland Costedoat et André Viard, www.terrestaurines.com)
VALDEMORILLO
Avant même qu’ils ne soient présentés officiellement vendredi prochain avec un hommage rendu à Victorino Martín, la municipalité de Valdemorillo a dévoilé les cartels de la prochaine Feria de San Blas qui se tiendra les 4, 10 et 11 février, avec au programme une novillada piquée et deux corridas de toros d’alternative.
Dimanche 4 février : six novillos de Montealto pour Toñete, Ángel Téllez et Alejandro Gardel.
Samedi 10 : six Monte la Ermita pour Paulita, El Capea et Miguel Ángel León qui prendra l’alternative.
Dimanche 11 : six Guadalmena pour Alberto Lamelas, Miguel de Pablo et Juan Miguel qui prendra l’alternative.
A noter que le samedi 10 février avant la corrida (16h30), sera dévoilé un azulejo à la mémoire d’Iván Fandiño.
Encierros à 11h avec novillos et toros du jour suivis des traditionnelles courses de vaquillas…
Suite à la feria, seront décernés le VIIIe Trophée La Candelaria au meilleur toro, le IXe Trophée Chimenea de Platino au meilleur matador et la XIVe Chimenea de Oro au meilleur novillero.
FANDIÑO
L’hommage rendu à Iván Fandiño dans sa ville d’Orduña commencera le samedi 28 avril et ira jusqu’au dimanche 6 mai.
Tout au long de ces journées, auront lieu des manifestations culturelles et sportives :
– Inauguration de la sculpture.
– Concert de la banda Santa Cecilia qui entre autres interprètera le paso doble Iván Fandiño.
– Concert de la Banda de Txistularis Getxa Goi, de la Sociedad Coral de Orduña, du Coro Parroquial et d’Erauntsi Dantza Taldea .
– Parade équestre et spectacle de dressage de l’Association Amigos del Caballo.
– Partie de pelote organisée par la Société Pelotazale.
– Exposition autour de Fandiño à base de photos, œuvres d’art, costumes et trophées obtenus.
– Trois colloques taurins auxquels assisteront des figuras del toreo.
– Festival Taurin avec la participation de figuras.
– Autres manifestations, non encoré finalisées.
(Communiqué – Prensa Club Taurino Ochomayo de Orduña)
CAFÉ TORO
RAFI
Soirée de lancement de la Peña Rafi Raucoule
Une soirée de lancement de la Peña Rafi Raucoule, en présence du novillero nîmois « El Rafi », aura lieu le vendredi 23 février à partir de 19h dans le salon Picasso de l’Hôtel « Le Cheval Blanc » à Nîmes, 1 Place des Arènes.
Durant la soirée, tout le programme d’activités prévues par la Peña sera dévoilé, notamment une Fiesta Campera fin mars !
Plus d’informations sur la page Facebook Rafi Raucoule « El Rafi » (www.facebook.com / RafiRaucouleElRafi/)
(Communiqué)
CTN/CATALOGNE
Cinquième année de jumelage entre le Centre de Tauromachie de Nîmes et l’Ecole Taurine de Catalogne
Quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense… Ce sont des rencontres régulières et de nombreux échanges entre la France et l’Espagne.
Et surtout depuis cette date, nous avons tissé des liens d’amitié qui se sont renforcés au fil des années.
A cette occasion, le conseil d’administration de l’école taurine et 9 de nos apprentis-toreros se déplaceront à Barcelone du 3 au 4 mars et ensuite à Saragosse avec un programme des plus variés et bien sûr des plus taurins.
(Communiqué – Presse Centre de Tauromachie de Nîmes)
FLOIRAC
Soirée Alguazil organisée par la Peña Goya de Floirac
Le vendredi 9 février prochain, la Peña Goya de Floirac recevra un alguazil officiant dans les arènes de la région : Christophe DUBROCA, alguazil des arènes d’Hagetmau, Parentis… Il nous parlera de sa fonction et de son importance dans le déroulement des spectacles taurins, de ses rencontres avec les acteurs de la corrida et évoquera des anecdotes glanées au fil des temporadas passées.
Un buffet clôturera la soirée. Prix : 25€
Les personnes intéressées peuvent prendre contact à l’adresse suivante : penagoya@hotmail.fr avant le 3 février.
Site de la Peña : cliquez ICI
(Communiqué)
HEMINGWAY
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JEUDI
MÉCANIQUE
Mécanique et Tauromachie
Jusqu’en 1880, on conduisait les bêtes en troupeau pour changer le lieu de pâturage ou du mas jusqu’au lieu de course libre.
En Provence, c’était l’abrivado à l’aller, et le retour, la bandido.
Ce cheminement terrestre se révélait une véritable épopée, imaginez un lot de Miura (Andalousie) devant être lidié à Bilbao, Madrid…
Pas d’excédent de graisse, ni faiblesse de pattes.
Le progrès finit par gagner les campagnes.
Avec l’invention du char à taureaux « Lou Carri » (1), le véhicule était hippomobile, à roues indépendantes, c’était une caisse sans fond, les animaux marchaient dans une cage roulante.
En 1863, fut conduit le premier toro de Madrid à Barcelone (Plaza la Barceloneta) dans un cajón roulant, l’idée était de Don Pascual Mirete.
L’heureux voyageur de la ganadería Doña Gala Ortiz, l’engin avait un fond.
La première version automobile fit son apparition dans la manade franco-russe, propriété de Joseph Durand (grand-père de Rolland) avec un système de bât flanc (méjean).
Plus tard, cela deviendra des compartiments individuels.
En Espagne, le début du XXe siècle voit l’arrivée des caisses (cajón), et l’acheminement par voie ferrée, sur des wagons habilités (2).
Les toreros profitent eux aussi du progrès, mais dans des équipements voyageurs.
Ce type de transport permettait la sortie des animaux en piste, avant les mises au toril (chiqueros).
Le desencajonamiento ou desencaronada.
L’arrastre, à la mort du toro, se fait avec un attelage de mules, voire avec un char « benhurien » comme était celui d’Arles, il y a quelques années.
Il existe des variantes incongrues avec les engins motorisés.
« Le paon fait la roue, le hasard fit le reste » (Jacques Prévert)
Jacques Lanfranchi
« El Kalllista »
lundi 22 janvier 2018
(1) Un des premiers chars avec fond se fit à Raphèle dans les ateliers Paul Frères pour Cyprien Saurel, « le gnoque », arrière grand-père de Magali Dunan
(2) Il y a une vingtaine d’années, les cages étaient acheminées des corrales de Nîmes (route de Beaucaire), aux arènes par camion plateau.
(3) Le 5 juin 1958, à Tolède, un toro dévolu à Julio Aparicio père fut renvoyé au toril, on utilisa un camion de pompiers.
Photos DR
Bibliographie :
– La tauromachie française en 1900 album Toros 1 1982
– gazette UBTF n°62 octobre 2017