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Devant trois quarts d’arène environ et face à des toros de La Quinta remarquablement présentés, comprenant quelques estampes, mais inégaux de jeu, Juan Bautista salua au terme de son second combat, après silence à son premier qui ne lui laissa aucune option.

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El Cid : silence aux deux.

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Morenito de Aranda : silence aux deux.

(Photos : Plaza 1)

APÉROS

La première plaza de toros au monde renforce son offre culturelle et festive pendant les matins de San Isidro avec d’un côté des tertulias taurines en collaboration avec le Centre des Affaires taurines de la Comunidad de Madrid, qui se tiendront dans la salle Antoñete de Las Ventas, et en outre, fonctionnera aussi un service d’apéritifs au moment de l’apartado.

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Tous les jours de cette San Isidro, du 8 mai au 10 juin, de 10h30 à 14h30, l’empresa « Brindis Events » offrira en exclusivité un service de restauration dans le patio de caballos de Las Ventas, un des lieux les plus agréables de la capitale. Là, autour de personnes du mundillo et d’aficionados, on pourra prendre le traditionnel apéritif en contemplant et vivant « depuis la barrera » les préparatifs d’un jour de corrida dans la première plaza du monde : l’apartado des toros du jour, l’échauffement des chevaux de picadors, l’arrivée des cuadrillas…

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Tout cela sera possible tout en dégustant l’apéro entre amis. Pour ceux qui voudront être au plus près de l’univers taurin, des tertulias auront lieu dans la salle Antoñete à 13h, un des plus célèbres recoins des arènes, avec la participation de ganaderos, toreros, aficionados et journalistes spécialisés, ainsi que le support de vidéos cédées par Plaza 1. Il sera question entre tous d’essayer d’analyser la corrida de la veille et les clés de la suivante de forme didactique et ouverte, dans le but de retenir de nouveaux aficionados qui se rapprochent du monde des toros  avec cette San Isidro 2018, le « Mundial del Toreo », comme le dit la campagne de promotion lancée par l’empresa. Toros, Culture et Gastronomie dans un cadre incomparable…

(Teseo Comunicación)

ALÈS

N’étant pas totalement rétabli, le matador Javier Cortés a dû déclarer forfait pour la corrida dominicale de Yonnet.

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Il sera remplacé par Thomas Joubert qui fera le paseo aux côtés d’Octavio Chacón et Manolo Vanegas…

Rappel…

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GIMEAUX

Une fête pour se souvenir

Après deux reports dus au mauvais temps, la Fiesta Campera organisée conjointement par le club taurin Lou Fourmigo et l’Ecole Taurine du Pays d’Arles a finalement eu lieu ce 8 mai. L’attente n’a pas été inutile. La fête pour célébrer les trente ans de l’école a eu lieu et c’était une vraie fête ! Dans une Monumental de Gimeaux pleine, sous un ciel ensoleillé, la journée a réuni l’hommage à l’histoire de l’école et l’affirmation de sa vitalité.

Le matin, la capéa de trois erales exigeants de La Cravenque par les élèves de l’école, a offert, avec l’accord d’un public attentif et amical, leur première épée à Miguelin et Luca. Miguelin a pleinement réussi l’exercice, plantant du premier coup une entière « al encuentro ». Luca a, comme Fabien avant les deux débutants, et malgré leur détermination et leur courage, éprouvé plus de difficultés. Avant la confrontation à ce moment grave de leur formation – la tauromachie n’est pas qu’un jeu – les trois élèves avaient pu montrer leurs progrès et leur talent naissant tant au capote qu’à la muleta. Ils ont passé un palier important dans leur formation. Ils en ont mesuré la difficulté. La capea a aussi été l’occasion de revoir Yanito sur trois séries pleines d’alegría. L’ancien élève rendait hommage à son ancienne école et celle-ci lui disait son amitié.

Après un bon repas préparé par Lou Fourmigo sous la houlette de son Président Daniel Caparros, les clarines sonnaient pour annoncer le début du Festival, avec cinq toreros racontant les diverses générations de l’Ecole et cinq novillos-toros choisis – et bien choisis ! – par les éleveurs du  Pays d’Arles.

« A tout seigneur tout honneur », c’est le créateur de l’école, son premier directeur et professeur, qui ouvrait le bal. Et quel festival de torería et entrega a donné Paquito Leal ! D’entrée, quelques véroniques toutes en douceur et dominio. Il avait tout de suite perçu les qualités du formidable novillo de François André. Après un émouvant brindis à son ami et successeur Agustín Losada, inlassable cheville ouvrière de la journée, Paquito distilla tous les ingrédients d’une « master class » taurine : respect et mise en valeur du toro, sens du rythme et recherche de l’esthétique, engagement et improvisation, estoconazo final. Deux oreilles. Vuelta au toro. Ça démarrait fort !

Tibo Garcia remplaçait Charly Laloé « El Lobo », premier élève de l’école à passer l’alternative, blessé et obligé de déclarer forfait. L’actuel professeur de l’école était malheureux, mais heureux de donner l’opportunité à Tibo de reprendre une prometteuse carrière un temps interrompue. Face à un beau mais difficile exemplaire de l’élevage Malaga, l’ancien élève démontra, pour le plaisir des présents, qu’il a toute sa place dans l’escalafón des novilleros actuels. Après un tercio de banderilles assuré par José Antonio Valencia, brindis à Agustón et Paquito, avant une démonstration de toreo classique et élégant conclue d’une estocade « parfaite » dans son exécution comme son résultat. Deux oreilles. Sans contestation !

Mehdi Savalli est un torero trop rare. Mélange unique de temple et de gaieté, d’esprit de fête et de gravité du combat, de générosité à l’égard du public et d’attention au toro. Capote dominateur, banderilles joyeuses, il brinde son Pagès-Mailhan à Paquito, son professeur qu’il admire et qui l’admire. Joliment présenté, le toro est noble et Mehdi est en forme. Le public est heureux. Belle faena construite sur « les deux rives » pour la conduire à son terme, muleta soyeuse, une prompte et efficace estocade. Deux oreilles et tour de piste avec, dans ses bras, un fils heureux.

Marco Leal a troqué son costume de lumière pour un costume d’argent. Mais il a gardé son goût du partage. Il l’avait montré toute la matinée en encourageant et conseillant les élèves de l’école. Il le montrera l’après-midi en offrant à Mehdi et José Antonio de le joindre aux banderilles. Il brinde à Charly Laloé une faena où il doit composer avec un joli toro, mais faible, de Fano. Marco saura distiller avec sentiment les passes isolées que permet le novillo et conclure d’une estocade et un descabello efficaces. Cela méritait bien de poursuivre l’attribution de deux oreilles !

Vincent Perez était le plus jeune du cartel. Le moins expérimenté aussi puisqu’il ne débutera que cette année en novillada avec picadors, le 16 juin à Istres. La pression est palpable quand sort du toril un superbe exemplaire du Président de l’AEFTC, Patrick Laugier. Bonnes véroniques de recibo, Vincent ne cèdera rien… mais au sortir d’un capotazo, le toro se donne une vuelta de campana spectaculaire. Il en sortira très affaibli, obligeant Vincent à conduire une faena aussi douce que « d’infirmier ». Une fois abstrait de la multiplication de conseils parfois contradictoires, il le fera avec une notable sérénité et une vraie élégance. Et lui aussi conclura d’une épée aussi entière qu’efficace. Vincent Perez a prouvé son aptitude à passer en piquée. Et comme ses compagnons de cartel, il promenait dans une bienheureuse vuelta les deux oreilles de son adversaire.

Conclusion heureuse d’une Fiesta Campera hommage à Francis Espejo, fondateur de La Monumental de Gimeaux aussi bien que de l’école taurine, où tous les participants ont été fidèles à son message en faveur d’une tauromachie sérieuse, grave, fraternelle et festive. Des enfants s’amusaient à toréer. La transmission continue.  

(Communiqué)  

PARENTIS

L´Association des Aficionados de Parentis en Born et la « Asociación Internacional de Tauromaquia » (AIT), entités jumelées pour la promotion et la défense de La Fiesta de los Toros, organisent la présentation de la Feria Taurine de Parentis 2018 qui, en collaboration avec le Centre des Affaires Taurines de Madrid, aura lieu à Las Ventas le samedi 12 mai en présence des institutions, des toreros et des ganaderos engagés.

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Une entité française alliée à la AIT qeffectue un travail remarquable, non seulement pour la défense, mais aussi la promotion de la Fiesta de los Toros, tant enracinée dans le Sud de la France, partie du patrimoine culturel des Espagnols, tout un art universel. Depuis quelques années, le parti pris de l’Association des Aficionados de Parentis en faveur des encastes minoritaires ou en voie d’extinction lors d’un important cycle de novilladas piquées, représente des initiatives louables, qui ont toutefois besoin des meilleurs appuis. C’est pourquoi, depuis la direction de ces deux associations, merci pour la diffusion et la couverture informative de cette présentation.

Plaza de las Ventas. Salle Antonio Bienvenida le samedi 12 mai 2018 à 12h30.

Après cette présentation, un toast alliant du vin français et espagnol sera porté pour l’avenir de la Fiesta de los Toros, tout un Art universel.

(Presse Internationale de Tauromachie)

JULI

Julián López « El Juli » a reçu ce mardi dans sa finca extremeña d’El Freixo les novilleros français et les représentants de la novillada qui se déroulera le 3 juin à Captieux durant la feria Rugby y Toros.

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A cette occasion, le maestro madrilène a invité pour un tentadero les trois novilleros de cette course, Dorian Canton, El Rafi et Adrien Salenc qui précisément est issu de l’école de tauromachie de la Fundación El Juli.

Ce sera la troisième novillada que lidiera El Juli au cours de cette temporada, après celle d’Olivenza et Valencia.

(Prensa El Juli)

JEREZ

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A trois jours de la corrida du samedi 12 mai pour laquelle ont été engagés Juan José Padilla, qui fera ses adieux dans sa ville, Morante de la Puebla, dont ce sera le retour, et Manzanares, avec des toros de Juan Pedro Domecq, l’empresa fait savoir que tous les billets ont été vendus !

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PABLO ROMERO

Le retour des Pablo Romero dans les arènes de Nîmes…

La célèbre ganadería andalouse Partido de Resina, antes Pablo Romero, foulera 15 ans après sa dernière apparition, les arènes de Nîmes pour la Feria de la Pentecôte 2018. L’association « Les Amis de Pablo Romero », fondée il y a 26 ans en soutien à l’élevage, associe à ce retour tout un programme taurin.

Rafaelillo, Thomas Dufau et Juan Leal affronteront les toros d’Aznalcazar reconnaissables entre mille, le vendredi 18 mai por la tarde. Le Club taurin les Amis de Pablo Romero accompagne le retour des toros de l’élevage andalou avec un programme autour de la transmission, du toro et cette empreinte culturelle qui lui est propre.

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Le mardi 15 mai, en collaboration avec Le Cercle Taurin de Caveirac, tienta dans les arènes de Caveirac. Des vaches de Pagès Mailhan, Mathias Forestier comme picador pour le courageux Thomas Dufau et un jeune novillero du nom de Solalito. Entrée ouverte à tous à partir de 19 heures.

Le mercredi 16 mai, vernissage de la traditionnelle exposition du Musée de Pablo Romero. Intitulée cette année « Le Sueño du Campo de Partido de Resina », elle se focalisera sur les 6 toros lidiés dans les arènes nîmoises le vendredi soir. Comme à l’accoutumée, elle sera accessible tout au long de la Feria, jusqu’à minuit, en visite simple ou guidée.

Le jeudi 17 mai, « Le repas des Mayorals ». Le Mayoral de l’élevage recevra les mayorals français et espagnols présents à Nîmes pour un repas intimiste à la Bodega.

Le vendredi 18 mai, dans une optique de transmission de ses valeurs dans un contexte difficile, cette année le Club Taurin offrira à 100 jeunes de 16 à 25 ans des places pour assister à la corrida des Partido de Resina, « 100 places pour 100 jeunes ».

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Après la corrida, rendez-vous à la Bodega rue Emile Jamais pour la tertulia en présence des toreros, de l’éleveur et du mayoral de l’élevage. De nombreuses surprises y attendront les aficionados.

Bien sûr, comme d’habitude, la Bodega de l’association accueillera le public tous les soirs de la Feria autour de ses tapas y vino.

www.pabloromero.fr

Page Facebook : Les Amis De Pablo Romero

(Communiqué)

MONTAUBAN

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FIESTA CAMPERA

Rappel…

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RONDA

Avec Cactus Event, vivez l’intégralité de la Feria de Ronda 2018 du vendredi 31 août au lundi 3 septembre…

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Programme détaillé : cliquez ICI

SAN ISIDRO

PRUFUME DI TORU

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Prufume di Toru, littéralement traduit du Corse : Parfum de Toro.

Quelle fragrance plus entêtante, pour l’aficionado a los Toros quand on évoque certains saints : Firmin, Isidro.

Saint Isidore le laboureur, fermier mozarabe (1) (1088-1178) vivait dans le territoire de Madrid, sous la domination d’Al-Andalus, à l’orée de la Reconquista.

Dans le codex qui lui est consacré, cinq miracles majeurs sont décrits pendant sa vie. A son décès, avec l’appui de la monarchie espagnole (XV et XVIIIèmes siècles), les manifestations prodigieuses se multiplient.

Il sera déclaré Saint Patron de Madrid en 1619 lors de sa béatification. Il est le celicole (2) des paysans, notamment pour les pluies bénéfiques, obtenues après les prières publiques (rogatives) et les processions.

Les fêtes qui lui sont consacrées à Madrid (aussi dans le Nouveau Monde) débutent le 11 mai par un défilé à travers la Capitale. Elles se terminent le 15 mai par une bénédiction à l’ermitage où sont exposées ses reliques.

Cette date était également celle d’une unique corrida. Elle fut choisie, en 1947, par l’avocat Don Livinio Stuyck Candella pour présenter au Marquis de Valdavi, président de la Députation de Madrid, ce qui était seulement « festejos extraordinarios de San Isidro ». Elles furent entérinées par ce dernier.

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Il faut noter que les spectacles taurins donnés pendant les fêtes du Saint Patron madrilène, n’étaient qu’un prétexte situationniste et non une manifestation ex-votive.

La programmation sera quatre corridas et une novillada, elles se dérouleront du 15 au 22 mai.

Sans Manuel Rodríguez « Manolete », ni Luis Miguel Dominguín, ni Domingo Ortega, les vedettes de l’époque, les idées novatrices sont intemporelles.

Les élevages sont : Don Rogelio Miguel del Corral, Alipio Pérez  Tabernero, Miura, Don Felipe de Pablo Romero et une novillada de Don Alfonso Sánchez Fabrés.

Le premier torero du fameux cycle isidril fut Rafael Ortega Gallito, il entendra trois avis à son second.

Antonio Mejías Bienvenida fut gravement blessé au sixième et ne le tua point.

Le premier « No Hay Billetes » sera le 18 mai avec la devise de Zahariche pour José Mejías Bienvenida, José Luis Vázquez et Pepe Martín Vázquez.

Ce dernier sera le triomphateur de la feria, avec deux vueltas al ruedo sur deux corridas (le 16 et le 18).

Le journaliste Antonio Bellón conclura cette première San Isidro en ces termes visionnaires : «  Madrid peut et doit organiser la meilleure feria taurine du Monde ».

Le prix des places s’échelonnera de 125 pesetas (0,75 euros) en Barrera sombra à 10 pesetas (0,06 euros) pour les andanadas. Le pain valait douze pesetas, le litre de lait 1,75 pesetas, le litre de vin 3,5 pesetas.

En 1955, Ernesto Guevarra, « le Che », visita les arènes de Vista Alegre, tenues par Domingo Dominguín (politiquement à gauche).

En 1959, accompagné de Raúl Castro, il se retrouvera en barrera à Las Ventas avec Don Livinio Stuyck, en pleine dictature franquiste.

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Pour les heureux qui seront à Las Ventas en ce début de mai, respirez à fond le parfum du Toro.

Pour les autres, il reste les paroles de Madrid Madrid (3) à l’arôme nostalgique.

«  Une tâche d’ombre, et dans le désert des traces de poudre blanche et de safran ».

C’est l’image de la Vieille Castille qui défile sous l’avion, juste avant d’arriver à Barrajas (ne pas confondre avec l’aéroport Napoléon Bonaparte Campo dell Oro à Ajaccio), là c’est la mer.

A Dopu (à bientôt)…

Jacques Lanfranchi «  El Kallista » – Mardi 8 mai 2018

Deuxième anniversaire pour le jugement de Rodilhan. Abrazo à mes compagnons de tribunal et de peines. Vu le premier mai à Paris, l’algarade rodilhanaise semble une bousculade de patronage, en comparaison de l’hyper violence des Blacks Blocs, espérons que …

Mozarabe : espagnol chrétien qui avait le droit de pratiquer sa religion au temps de l’occupation arabe.

Celicole : personnage adoré religieusement.

Madrid Madrid : Nilda Fernandez 1987

Bibliographie:

Toros en San Isidro Selipe (1958)

50 ans de San Isidro 1947- 1997 6 Toros 6 1997

Crédits photos : droits réservées

GRANA Y ORO

Avec le matador sévillan Lama de Góngora comme invité, l’émission a relaté les courses de Madrid, Aguascalientes, Tomelloso, Saint-Martin-de-Crau et Mora de Toledo, ainsi que le Bolsín de Zamora et un hommage à Juan José…

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