Plaza de toros d’Azpeitia (Guipúzcoa). Première la feria de San Ignacio. Trois quart d’entrée. Toros d’Ana Romero., le quatrième comme sobrero.
Emilio de Justo : palmas et saluts du callejón et deux oreilles.
Juan del Álamo : oreille et ovation et saluts.
Luis David Adame : silence aux deux.
A la fin du paseíllo, le mayoral d’Ana Romero a reçu le prix du meilleur toro de la féria 2017.
Saluts aux banderilles au second de Domingo Siro et David Sánchez, au quatrième de Morenito d’Arles et José Manuel Pérez Valcarce.
Corrida dans le type, mais diversement armée d’Ana Romero. Au moral, elle s’est peu exprimée au cheval. Il y eut deux toros de bonnes notes, le second, noble, répétant et avec de la transmission, le quatrième bis avec moins de classe. Le premier avait de la classe, mais s’est blessé. Le lot de Luis David a été le moins propice, le sixième, mobile, mais soso.
Une fois encore Emilio de Justo a inondé de sa classe l’après-midi. On l’avait vu à Mont-de-Marsan, cet encaste lui convient parfaitement. Il lui permet d’allier une tauromachie classique et esthétique qui convient parfaitement à ce physique longiligne. En cela, il nous fait penser au madrilène Uceda Leal. Il ne put triompher au premier toro qui s’est blessé en début de faena, alors qu’il avait de la classe et semblait propice au succès. Il abrégea rapidement. C’est au quatrième, un sobrero, qu’il fit étalage de ses qualités toreras et coupa deux oreilles unanimement réclamées. A revoir à Villeneuve de Marsan en mano à mano avec Thomas Dufau.
Juan del Álamo, très à son aise face au premier à la cape comme à la muleta, montra dans de longues séries droitières les qualités du bicho qui humiliait surtout à droite. Il aurait dû doubler la mise s’il ne s’était pas loupé à l’épée à son second passage. Il avait été largement au-dessus de ce médiocre opposant. Le bon torero de Ciudad Rodrigo manque ainsi une belle occasion de sortir en triomphe. Il semblait s’en vouloir: dommage en effet…
Décevant Luis David, largement en dessous de ses deux camarades, il est vrai plus expérimentés que lui. On l’a connu plus ferme et plus avisé. Il connut de grosses difficultés à l’épée au premier surtout et quitta le ruedo dans l’indifférence générale.
Belle ambiance dans ce bastion taurin du Nord à la fois respectueux de ses traditions, des toreros et du public, car c’est un plaisir que de voir évoluer ces ganaderías de luxe dans un ruedo si petit où aucun détail n’échappe à personne et où on observe les traditions de manière pointilleuse. Sans se pousser du col. Ça nous change…
(PV – corridasi – Photo : Ntr toros)
ORTHEZ
Sortie en triomphe de Tomás Campos (2 oreilles) qui a su exploiter les qualités d’un très bon toro (sortie en 6ème position) de « Fernay y sus hijas ».
Le prix de la Ville d’Orthez récompensant le meilleur Toro a été remis à Olivier FERNAY et ses filles par Monsieur le Maire et Monsieur le préfet des Pyrénées Atlantique.
Le prix de la meilleure pique « Roger Dumont » est remis à Juan Alfonso Doblado, sur le troisième bis de Tardieu.
Le meilleur geste Taurin offert par la Peña Sol est attribué à Tomás Campos, triomphateur.
Le prix de l’émotion, offert par Sol de España et Arroz y Tapas, est remis à Juan Leal pour les frissons transmis dans les gradins.
Pour clôturer cette journée dédiée aux éleveurs français, une mention spéciale est attribuée à l’élevage du LARTET qui a fourni le novillo BABUCHERO, très bon lors de la novillada.
(Commission taurine Orthez )
Novillada matinale. Plus de moitié d’arène. 4 novillos du Lartet, Astarac, Alma Serena et La Espera.
Baptiste Cissé : oreille et oreille.
Dorian Canton : saluts et silence (avis).
Le prix décerné au triomphateur a été attribué à Baptiste Cissé, les autres restant « desierto ».
Mention spéciale au novillo du LARTET, numéro 44, BABUCHERO, né en mai 2015.
BEAUCAIRE
Accompagnée par le célèbre et traditionnel Chœur des Cigales, la novillada d’Albaserrada, donnée en la présence de la veuve du Marquis, a attiré ce dimanche une entrée conséquente malgré la canicule, que l’on pouvait évaluer a minima à la moitié de l’enceinte.
Novillos correctement présentés, astifinos la plupart, mais inégaux de forces et de comportement, certains manquant notamment de bravoure. Plus maniables les 2 et 3.
Juanito (silence et saluts) a démarré la séance avec un novillo bien pris les deux fois sous le fer, la seconde rencontre s’avérant plutôt brève. La suite allait rapidement tourner court, le bicho se réservant et finissant arrêté, contraignant Juanito à plier les gaules sans autre forme de procès. Demie tendida. Capoteo appliqué du petit Juan au quatrième qui exécuta une vuelta de campana après deux rencontres. Second tercio à oublier très vite puis alternance de séries aussi dynamiques que marginales, le Portugais soignant le geste, mais se contentant le plus souvent d’opérer sur le voyage. Désarmé sur les adornos avant entière.
Tibo Garcia (oreille et saluts) venait suppléer Maxime Solera, effectuant ainsi sa reprise après un long « breack ». Il se fit applaudir sur sa réception allurée par véroniques et après les deux rencontres puis une actuation remarquée de Marc Antoine Romero avec les palos, il brinda à Jérémy Banti une faena commençant sous les meilleurs auspices par doblones soignés. Face à celui qui pouvait être considéré comme le plus maniable, Tibo proposa alors un trasteo agréablement mené sur les deux flancs, conclu par trois quarts après pinchazo. Le quinto, un superbe castaño, fit illusion à sa sortie, mais hélas, il dut faire demi-tour après le premier puyazo pour boiterie. Sortit à sa place un diable qui après deux assauts, se montra avisé et dangereux. Face au danger, Tibo aguanta comme il put, mais il dut rapidement jeter l’éponge, faute d’options. Demie tendida au second envoi.
Calerito (saluts et silence) esquissa quelques jolis capotazos avant une pique poussée puis vuelta et changement du tercio sous les protestations. Le Sévillan brinda à Maruchi, la veuve du Marquis, un trasteo appliqué et bien en phase avec les conditions de son opposant constitué par des séries à mi-hauteur sur les deux rives, avant six bernardinas serrées en fin d’exercice. Entière qui aurait pu connaitre un meilleur sort sans la maladresse du puntillero. L’ultime ne sortait pas du meilleur tonneau, sa mansedumbre compliquant la vie des piétons, y compris du lancier qui fit ce qu’il put face aux charges désordonnées du manso dès les capotazos de réception. Avec en prime, plus tard, une quatrième ration après que les clarines eurent retenti ! Second tercio médiocre, brindis au public, vuelta de campana sur le deuxième doblón et séance écourtée après drame de la mésentente manifeste, la volonté de Calerito n’étant pas en cause. Demi-lame.
Le prix au meilleur picador est resté « desierto ».
BAYONNE
Triomphe de Joao Moura hijo, saluts et deux oreilles, et de Léa Vicens, oreille et deux oreilles, face à de bons toros du Laget. Les deux sont sortis a hombros avec Jean-Luc Courriol, le mayoral.
Oreille et silence pour Leonardo Hernández.
(Photo : Arènes de Bayonne)
VALENCIA
Pour la clôture de la Feria de Julio, Andrés Roca Rey est sorti a hombros après avoir coupé les deux oreilles de son second Cuvillo qui a été primé de la vuelta. Silence au précédent.
Silence aux deux pour Sébastien Castella et palmas et saluts pour Manzanares.
(Photo : SCP)
HAGETMAU
Novillos d’Ana Romero (1º, 5º et 6º) et Rehuelga (2º, 3º et 4º).
Toñete : oreille et oreille.
El Adoureño : silence aux deux.
Dorian Canton, oreille et silence.
El Adoureño a reçu un puntazo au scrotum, il a été soigné à l’infirmerie des arènes.
(corridasi)
VILLENEUVE
Lundi 30 juillet, ouverture du bureau de location de la corrida du 7 août à Villeneuve de Marsan le grand mano à mano, Thomas Dufau sur ses terres contre le triomphateur de la féria de Mont de Marsan (3 oreilles) Emilio De Justo. Ganadería Hermanos Cambronell.
Location : Local du Cercle Taurin, Place des Etats du Marsan, tel : 05 58 52 68 62.
(Communiqué)