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PATRICE

  • “ Torear, amar, fumar, jugar y beber son los cinco pecados capitales que se han permitido las grandes figuras del toreo en toda su historia ».

     

     

     Antonio Chenel « Antoñete », matador de toros.

     

     

    Celles que fumait son père.

     

    Prisonnier républicain.

     

    Mort tubard en prison.

     

     

     

    Celles que fumaient ses frères.

     

    Fusillés.

     

    Par ceux de «Cara al sol».

     

     

     

    Celles de la malnutrition.

     

    Quand, à douze ans.

     

    Il en paraissait six.

     

     

     

    Celles interdites.

     

    De la cour de l’école.

     

    Fermée aux enfants des rouges.

     

     

     

    Celles des mégots.

     

    Ramassés dans les gradins de Las Ventas.

     

    Pour les revendre.

     

     

     

    Celles de «Manolete».

     

    Qu’il voit, en blanc et or, fumant appuyé au mur de briques.

     

    Du patio de caballos de Madrid.

     

     

     

    « Le halo de son personnage hiératique et sacré se mêle à la fumée de sa cigarette.

     

    Toréer, fumer, même encens ».

     

    Ecrit Jacques Durand.

     

     

     

    Celles du Castellón de l’exil.

     

    Et celle de la gratitude.

     

    Le jour où il y prit l’alternative.

     

     

     

    Celles qu’il grillait.

     

    Avant d’enfiler le terno.

     

    Jamais bleu marine, couleur de la Phalange.

     

     

     

    Celle qu’imaginant devenir banderillero,

     

    Il alluma, désespéré, le huit août mille neuf cent soixante-cinq.

     

    Avant les deux oreilles du toro de Felix Cameno.

     

     

     

    Celle qu’il fuma.

     

    Le quinze mai mille neuf cent soixante-six.

     

    Après la mort d’«Atrevido», le toro blanc d’Osborne.

     

     

     

    “Esto no es toreo de ayer, ni de hoy, sino de siempre; eso es torear sencillamente, pero con la sencillez de la elegancia, de lo delicado, de lo fino, de lo sutil”

     

    Ecrivit Antonio Díaz Cañabate dans «ABC».

     

     

     

    Celle.

     

    Du sept juin mille neuf cent quatre-vingt-quatre.

     

    Avant «Cantinero» de Garzón.

     

     

     

    Celles des faenas.

     

    Au toreo.

     

    En porcelaine de Ming.

     

     

     

    Celles des cliniques pour y réparer des os de verre.

     

    Qui se brisent.

     

    En trente-quatre fractures.

     

     

     

    Celles des tables de mus.

     

    Celles du sixième doigt.

     

    Qui aurait pu être une «Winston».

     

     

     

    Celles des décapotables de la richesse.

     

    Et de sa mèche blanche en bamboche.

     

    Sur la Gran Vía.

     

     

     

    Celles de l’affliction.

     

    Du « Dehors grand-père !»

     

    De Bilbao en mille neuf cent quatre-vingt-un.

     

     

     

    Celles de l’asphyxie.

     

    Et de l’évanouissement en piste.

     

    Le premier juillet deux mille un à Burgos.

     

     

     

    Celle, la dernière.

     

    Que probablement il fuma le vingt-deux octobre deux mille onze.

     

    A soixante-dix neuf ans.

     

     

     

    Clopes.

     

    D’une vie.

     

    Comme une belle quinte de toux.

     

     

     

    Cibiches de guerre.

     

    D’un toreo.

     

    De pétun d’élégance.

     

     

     

    Cibiches des tranchées.

     

    D’un toreo.

     

    De perlot de grâce.

     

     

     

    Clopes.

     

    D’un torero.

     

    Jamais assouvi.

     

     

     

    Et celle, qu’étouffé de nicotine.

     

    Et crachant ses tripes.

     

    Chenel aurait particulièrement savourée.

     

     

     

    Devant le monument de la Valle de Los Caídos.

     

    Où séchait la dépouille.

     

    De Francisco Franco Bahamonde.

     

     Datos

     

    Antonio Chenel Alabaladejo  « Antoñete », 24 juin 1932 Madrid / 22 octobre 2011, Majadahonda, Espagne

     

    Débuts en novillada sans picadors : Madrid, Plaza de las Ventas en 1949.

     

    Débuts en novillada avec picadors : Barcelone en février 1951.

     

    Présentation à Madrid : 5 juin1952 aux côtés de Manuel Perea et de « Carriles ». Novillos de Nicasio López Navalón.

     

    Alternative: Castellón de la Plana le 8 mars 1953. Parrain, Julio Aparicio ; témoin, « Pedrés ». Toros de Francisco Chica.

     

    Confirmation d’alternative à Madrid : 13 mai 1953. Parrain, Rafael Ortega ; témoin, Julio Aparicio. Toros de Alipio Pérez Tabernero.

     

    Six Puertas Grandes.

     

     

    Patrice Quiot

     

Site de l'association TOROFIESTA

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