Parution du N° 1455 : Tous les terrains sont du toro…

 

Le week-end de Pâques fut très venté, mais très taurin. Paradoxe, puisque le vent est le principal ennemi du toréo.

 

Avec le couloir du Rhône, Arles est une arène un peu plus exposée. Sans le Rhône, il y aurait moins de vent. Mais sans le Rhône, il n’y aurait jamais eu Arles. Selon les informations franchissant les frontières, il y a eu aussi beaucoup de vent et de fraîcheur, à Málaga et à Séville. Pâques au tison.

 

Dans une feria d’Arles d’un haut niveau ganadero, les toreros ont pu rechercher sur la longue piste ovale le secteur le plus abrité des rafales. Il s’avère être celui du toril, côté présidence. Jadis, on ne toréait sur ce terrain que les toros mansos, car le terrain propre au toro brave était le centre de la piste. Mais les éleveurs sont parvenus à un tel degré de perfection avec le toro moderne, que ce dernier charge avec autant de qualité sur n’importe quel terrain. Et les toreros parvenus à un tel niveau de technique que, même quand la muleta s’envole comme un drapeau, ils parviennent à toréer, et même à bien toréer…

 

La suite sur abonnement…