Cinq autres enfants naîtront du mariage : Deux garçons, Fernando « Gallito Chico » (1884/1921) et José «Joselito » (1895/1920)…

 

Avec Rafael l’aîné (1882/1960), ils seront tous toreros.

Et les trois filles, Gabriela, Trini et Dolores, épouseront trois toreros : El Cuco ( ?/1926), Manolo Martín Vázquez (1886/1955) et Ignacio Sánchez Mejías (1891/1934).

Afin de s’occuper de sa famille, Gabriela renonce à sa carrière. Elle a 32 ans.

Fernando Gómez “El Gallo”, son mari, décède à Gelves, le 2 août 1897. Il avait cinquante ans et Gabriela est veuve à 35 ans.

Comme conséquence d’avoir abandonné sa carrière artistique, la señá a beaucoup de mal à gérer une maison et six enfants.

Elle quitte Gelves et s’installe à Séville à Alameda de Hércules nº.73 et travaille dur jusqu’à ce que Rafael et José commencent à gagner de l’argent et subvenir aux besoins de la famille.

Gabriela tombe malade en 1917. Peu à peu, son état s’aggrave. Elle décède le 25 janvier 1919 à 56 ans.

« En la casa de los Gallo no paraba de sonar el teléfono y la Alameda de Hércules parecía el final de una peregrinación funeraria, con las tabernas sin ambiente y las mancebías sin consumidores. La Niña de los Peines lloraba sin consuelo por seguiriyas y acariciaba el endrino pelo de Joselito con la ternura de una enamorada. Caracol padre, el del bulto, consolaba a Rafael el Gallo hablando con él de toros, como siempre; El Cuco, su hermano, secaba las lágrimas de su esposa, una de las hijas predilectas de la Señá Gabriela, de su mismo nombre, que veía cómo se le iba la vida a su madre mientras miraba por una amplia y luminosa ventana el llamativo ir y venir de los gorriones. » (Manuel Bohó rquez).

Ses amis et sa famille, « ganaderos, toreros, banderilleros, picadores e incluso amigos de la hermandad de la Macarena de Sevilla, a la que pertenecían Gabriela y su marido » portèrent son cercueil sur leurs épaules jusqu’à San Fernando.

Le corps de Gabriela y est enterré à côté de celui de Fernando Gómez “El Gallo” dans un panthéon que son fils José avait acquis quelque temps auparavant.

Cette année-là, José Gomez Ortega «Joselito » commande un capote de paseo qu’il veut à la hauteur de son chagrin.

Le capote est en soie noire brodée de noir jais. Il est réalisé par la sastrería de José Uriarte, plaza de Santa Ana , Madrid.

Cette année-là, José Gómez Ortega «Joselito» torée vêtu de noir.

Exclusivement.

Et 101 fois.

A Séville, dans le Parque de María Luisa, sur une « glorieta », un immense ficus porte le nom de Gabriela Ortega Gómez.

Patrice Quiot