Sortie a hombros dimanche matin pour Miguel Ángel Perera et Diego San Román…
Dimanche 15, matin. Environ trois quarts d’arène. Temps lourd. Cinq toros de la Ventana del Purto dont le sobrero en 1bis, le 5 du Puerto de San Lorenzo, maison mère.
Miguel Ángel Perera : oreille et deux oreilles.
Diego San Román : oreille et oreille.
Christian Parejo : silence aux deux.
La séance a débuté par une vive protestation concernant l’état des cornes du premier illico prié de réintégrer le toril. Sortit alors un sobrero du deuxième fer, La Ventana del Puerto dont seront ensuite issus ses congénères, excepté le 5. Perera se distingua comme souvent capote en mains et après une brève rencontre, sur un quite par chicuelinas, puis gaoneras et rebolera. Brindis à l’assistance d’une faena arrodillada dans son entame, suivie au centre d’échanges ajustés avant séance de tourne/retourne puis bernardinas au cordeau. L’Extremeño tarda à cadrer puis longue résistance du bicho avant de rouler au sol. Oreille. Avec le cuarto, Miguel Ángel brilla au capote au point d’entendre la musique, puis à la muleta, il composa une suite de mouvements propres à maintenir l’intérêt devant un client devenu rajado. Entière.
Diego San Román a annoncé la couleur d’emblée par un excellent maniement véroniques, chicuelinas, rebolera. Plus tard, le Mexicain s’employa à enluminer sa faena de détails révélateurs au centre de sa volonté de séduire avec final tremendiste. Quasi entière, oreille. Le quinto provoqua un moment de grand susto, Diego se retrouvant au sol à sa merci avant de se relever en boitant. Voltereta sans toutefois de cornada. Malgré la douleur, Diego a tenu à poursuivre, composant quelques muletazos valeureux lors d’une faena brindée à un public qui agita les mouchoirs en fin d’exercice pour l’oreille de la grande porte.
Christian Parejo proposa une réception du troisième variée au capote et plus tard, sa faena comprit quelques bons moments, essentiellement sur le flanc droit. Entière au second envoi. Avec l’ultime, dont la bravoure n’était pas la qualité première, ayant tendance à chercher la tangente, le Chiclanero dut se résoudre à le poursuivre pour parvenir à le dominer. Sérieux, appliqué, mais sans guère d’options. Entière au quatrième envoi. Faute de succès, Christian s’est tout de même retiré sous l’ovation, laissant lui aussi un bon souvenir au Palio…