Clemente le plus en vue lors d’une corrida d’El Parralejo dont on attendait mieux…
No hay billetes. Six toros d’El Parralejo inégaux de présentation, de forces et de comportement, la plupart manquant de fonds.
Juan Ortega : silence aux deux.
Andrés Roca Rey : saluts et silence.
Clemente : saluts et palmitas.
Juan Ortega n’insista pas trop longtemps devant un premier manquant de tonus. Faena de tanteo et pas plus. Ce ne fut pas plus probant avec un cuarto au potentiel vite limité, le Sévillan pliant assez rapidement les gaules.
Andrés Roca Rey eut du mal à aller au fond des choses avec uson premier qui n’était pas non plus un foudre de guerre, nécessitant d’être cuidé. Le Péruvien le ménagea donc et en tira, après un début de faena agenouillé, quelques détails méritoires, sans atteindre pour autant les sommets. Andrés brinda par la suite sa faena à l’assistance, mais faute de répondant d’un quinto qui ne justifia pas l’adage, il n’eut que peu d’options de remuer les tendidos.
Clemente a été ovationné à son premier pour un labeur exécuté à base de sérieux et d’entrega, ponctué par une pétition minoritaire, l’épée limitant le verdict. Avec l’ultime, reçu par larga, le maestro de Pouillon s’engagea dans des séries aux tracés ajustés, mais les choses baissèrent d’intensité par manque d’endurance de son adversaire.
Matin. Ciel changeant, environ deux tiers d’arène. Six novillos de Cuillé inégaux de présence et la plupart justes de forces. Le premier, incertain sur ses appuis, remplacé par un Jalabert.
Aarón Palacio : silence aux deux.
El Mene : silence aux deux.
Martín Morilla : oreille et silence.
Aarón Palacio a dû s’entendre en premier lieu avec un remiendo de Jalabert qui lui compliqua la tâche par son manque de fonds. Et comme il tua mal… A deux mois de son alternative nîmoise, Aarón ne put réussir le desquite avec un Cuillé de bonne constitution, mais qui ne tiendra pas suffisamment longtemps la distance à la muleta.
El Mene prit en premier lieu un jabonero qui cogna fort contre un burladero, un fâcheux incident qui par la suite l’empêcha d’en tirer grand-chose. Le quinto ne lui permit guère de se rattraper par manque de charge rédhibitoire.
Martín Morilla a été celui qui s’est le plus distingué, notamment avec le troisième dont il s’efforça de donner faena à force de sollicitations, l’ultime laissant ensuite le protégé de Juan José Padilla sans options.