Mercados navideños en…

San Isidro.

En jouets en bois.

 

Feria d’avril.

En pain d’épices.

 

Madeleine montoise.

En traineau.

 

Toros en Vic.

En patinoire.

 

Pentecôte nîmoise.

En rennes de feutrine.

 

Carruajes de caballos.

En autocars affrétés.

 

Casitas.

En bois de pin.

 

Música.

En «White Xmas».

 

Farolillos.

En gui et houx.

 

Real de la Feria.

Sur le parking de «Géant Casino».

 

Pescaíto

En crêpes au Nutella.

 

Y rebujito.

En vin chaud.

 

Père Noël.

En grana et barbe blanche.

 

Plata, Parné y Metálico.

En Reyes Magos.

 

La gaufre en guise d’or.

Le panettone et les marrons chauds en guise d’encens et de myrrhe.

 

Mamans.

En monteras de laine.

 

Papas.

En chaquetillas doublées.

 

Niños y niñas.

En Chupa-Chups.

 

Neige du Sacromonte.

En coton hydrophile.

 

Palmas de fandango.

En gants fourrés.

 

Capoteo.

En nougat aux amandes.

 

Caballos de picar.

En bourricots de la crèche.

 

Muleteo.

En pralines dans bassines de cuivre.

 

Y estoconazo.

En guirlandes.

 

Derechazos.

En bougies parfumées.

 

Naturelles.

En bûche glacée.

 

Faenas.

En caos mercantil.

 

Que encantan los bobos.

Gastando dinero.

 

Y los de las cabinas.

Qui le prennent.

 

Mercados navideños.

En cornadas de billetera.

 

Infligées.

Par les saltimbanquis du Temple…

 

« Un joyeux Noël ! Au diable vos joyeux Noël ! Qu’est-ce que Noël, si ce n’est une époque pour payer l’échéance de vos billets, souvent sans avoir d’argent ? Un jour où vous vous trouvez plus vieux d’une année et pas plus riche d’une heure ? Un jour où, après avoir fait votre bilan, vous découvrez, après douze mois, que chacun des articles qui s’y trouvent mentionnés vous a laissé sans le moindre profit ? Si je pouvais en faire à ma tête, continua Scrooge d’un ton indigné, tout imbécile qui court les rues avec un joyeux Noël serait mis à bouillir dans la marmite avec son propre pudding et enterré avec une branche de houx au travers du cœur. »

«Un chant de Noël» (A Christmas Carol).1843.Charles Dickens (1812/1870).

Patrice Quiot