Naissance de la peña Juan Leal à Arles…
Le matador de toros arlésien était présent ce jeudi 18 décembre au restaurant Le Paseo, place du Forum à Arles, pour l’inauguration de sa peña taurine. Une peña qui voit le jour à l’initiative d’une jeune équipe d’aficionados avec en tête, Brian Groux-Leal, le jeune frère de Juan. Beaucoup de monde chez Alain Leal pour le retour du jeune torero, là où tout avait commencé avec les capéas du Forum, alors encore Steeven Jean Groux-Leal. Son grand père, ses oncles, son cousin Marco, Morenito d’Arles, Margaux Laugier… et bien d’autres etaient là.
« Oui c’est ici que tout a commencé, à Arles ma ville où je suis issu d’une famille très taurine, les capéas du Forum, puis l’école taurine du Juli, l’alternative, rentrer dans les plus grandes ferias espagnoles et françaises, beaucoup de chemin parcouru et beaucoup encore à parcourir. Ça m’a permis d’acquérir une maturité nécessaire pour apporter quelque chose de plus et aujourd’hui pouvoir les présenter dans ma ville qui m’a vu grandir en tant qu’homme et torero…«
Grâce à une grande saison 2019, Juan s’ouvre les portes de Sevilla, Madrid deux fois, Valencia, Arles pour un mano à mano avec Talavante et puis vint le Covid, deux années blanches, repartir à zéro, puis deux années à tout reconstruire…
« Bayonne et surtout Arles devraient m’aider à regagner ma place. A partir de ça, je devrais retourner à Madrid en espérant revenir à Arles, aller à Nîmes, Béziers, Dax, Bayonne et bien d’autres plazas de France et d’Espagne, ne pas laisser passer le train… «
Brian, pourquoi avoir créé cette peña, qui n’est pas la 1ère pour Juan Leal ?
« On veut faire quelque chose de différent par rapport aux peñas classiques avec une vision plus intimiste. En tant que président-frère ou frère-président, je vais pouvoir donner une image un peu différente d’un torero qui pour moi est différent, une vision plus proche du torero. On forme une équipe très jeune et c’est notre première expérience. Dans un 1er temps, on souhaite réunir les aficionados, et pas qu’arlésiens, autour de notre projet. On arrive à un moment où Juan attaque la seconde partie de sa carrière, là où il est le plus libéré, avec plus de maturité et on veut l’accompagner pour ces belles années qui l’attendent… «
Vinos, tapas y rumbitas pour poursuivre la soirée…
Thierry Ripoll

