« Giralda, madre de artistas,
molde de fundir toreros,
dile al giraldillo tuyo
que se vista un traje negro.
 
Malhaya sea Perdigón,
el torillo traicionero.
 
Negras gualdrapas llevaban
los ochos caballos negros;
negros son sus atalajes
y negros son sus plumeros.
De negro los mayorales
y en la fusta un lazo negro. »
 
 
 « Vieille venta de Eritaña* ;
 
Deux taureaux noirs
 
Peignaient la queue de mon cheval »
 
 « Mocitas las de la Alfalfa;
mocitos los pintureros;
negros pañuelos de talle
y una cinta en el sombrero.
Dos viudas con claveles
negros, en el negro pelo.
 
Negra faja y corbatín
negro, con un lazo negro,
sobre el oro de la manga,
la chupa de los toreros.
 
Ocho caballos llevaba
el coche del Espartero. »
 
« Musiques de cloches et d’éperons.
 
Garrochas.
 
Croisées »
 
 
« Taureau noir. Taureau noir.
 
Une Mort à chaque corne.
 
Une Peine dans chaque goutte.
 
De son sang tourmenté »
 
 
« Braman los toros negros en su feraz orilla
y los potros retozan. Un jinete vaquero
pelea con la garrocha y su moruna silla
¿Será un abencerraje o un moro guerrillero
que no quiso entregarse al conquistar Sevilla? »
 
 
« Si ma pique ne rompt pas.
 
Ce petit taureau.
 
Ne blesse pas mon cheval »
 
 
« Mes bœufs sont déjà passés.
 
Par le pont de Triana.
 
Six taureaux noirs au milieu d’eux.
 
Et ma fiancée à sa fenêtre »
 
 Fernando Villalón.
 
Datos  
 
Fernando Villalón-Daoíz y Halcón, conocido como Fernando Villalón (Sevilla, 31 de mayo de 1881- Madrid, 8 de marzo de 1930), VIII Conde de Miraflores de los Ángeles, fue un poeta y ganadero español.
 
Fils aîné d’un riche propriétaire terrien, Fernando Villalón fut pendant plus de vingt ans éleveur de bravos dans son Andalousie natale.
 
La légende dit qu’il se ruina en essayant de produire des toros aux yeux verts émules de la mythique vacada que le roi tartesico Geryon* aurait fait paître dans la marisma du Guadalquivir.
 
Il avait quarante-cinq ans quand il publia son premier livre de poésie, Andalucía la Baja (1926), suivi de La Toriada (1928) et de Romances del 800 en 1929, un an avant sa mort à Madrid, loin de sa terre natale.
 
 *La tête de Géryon serait enterrée à La Corogne sous la Tour d’Hercule.
 
 – La Venta de Eritaña : Auberge sévillane à l’ambiance très taurine, elle était située à côté du parc María Luisa approximativement sur l’actuelle Glorieta de México.
 
Depuis la fin du XIXe siècle, c’était le lieu de rencontre des toreros et des aficionados qui venaient à la Dehesa de Tablada voisine admirer les toros à lidier  dans la Maestranza.
 
Il n’en reste rien à l’exception de son toponyme dans le répertoire géographique.
 
– Sevilla : Viernes, 21 de abril. Toros de Núñez del Cuvillo para Diego Urdiales, José María Manzanares y Roca Rey.
 
Patrice Quiot