PATRICE
Madrid, Séville.
Las Ventas et la Maestranza.
Castille de l’amer Philippe II.
Andalousie des oranges sucrées.
Pierre et fer, l’une.
Chouette blanche et ocre, l’autre.
Unique, l’une.
Somptueuse, l’autre.
Palaces.
Du goût.
Steak tartar de buey con caviar ahumado l’une.
Raya en pepitoria con bearnesa de amontillado l’autre.
Asientos.
De dégustation.
Tendido du 2, l’une.
Barrera du 6, l’autre.
Nappes.
En satin de coton.
De bautismo.
O de boda.
Couverts.
En argent de Bustarviejo l’une.
Ou.
De la Casa de Contratación, l’autre.
Piso capitalino.
Et sable d’Alcalá de Guadaira.
Serviettes blanches.
Assiettes de porcelaine.
«Wellington», l’une.
«Colón», l’autre.
Cristal.
Et maître d’hôtel.
«Florito» l’une.
Emilio, l’autre.
Talent.
Des brigades.
Martín Recio, l’une.
Juan de Triana, l’autre.
Chefs.
En toque de lumières.
Antoñete, l’une.
Curro, l’autre.
Grands crus.
Aux étiquettes de légende.
Le Viti, l’une.
Morante, l’autre.
Service.
De perfection.
Alguaciles en jefes de comedor, l’une.
Notes discrètes du maestro Tejera, l’autre.
Elégance naturelle.
De bon ton.
Un brindis al publico.
Un al cielo.
Plaisir.
D’un exceptionnel.
Costumes cravate.
Et claveles.
Puerta Grande, l’une.
Puerta del Príncipe, l’autre.
Tables.
Du vrai.
Baltasar, l’une.
Miura, l’autre.
Carte.
Et menu du simple.
Capote de soie.
En fleurs de véronique.
Derechazos et naturelles.
En effluves de muleta.
Trincheras. et kikirikis.
En zests de saveur.
Volapié et recibir.
En allégorie du sincère.
Mignardises calle de Alcalá.
Café paseo Cristóbal Colón.
Cigares.
Et abanicos.
Escocés y coñac.
Y una palomita para las señoras.
Dans le run-run feutré.
De commensaux en Prada, l’une.
Ou le olé gitan.
De convives en traje corto et faldas de lunares, l’autre.
Madrid, Séville.
Las Ventas et la Maestranza.
L’une.
Et l’autre.
Plazas.
De gourmandise.
En délice.
De trois étoiles.
Patrice Quiot