Madrid.
 
Plaza de toros de Las Ventas.
 
Mercredi 17 mai.
 
De Zaragoza viennent ses deux cárdenos.
 
Lui, de Chiclana, mais aussi de Béziers ; vingt-trois ans il a.
 
Et de la Meseta souffle le vent.
 
Fin.
 
Exhibant ses lames.
 
Va «Embajador», le 72, son premier.
 
Un Saltillo.
 
Au museau de rat.
 
Avec deux cintres sur la tête.
 
Trois véroniques de plénitude.
 
Le genou en terre.
 
Lui, au-delà de la seconde raie, en blanc.
 
Le cárdeno s’arranque.
 
Con largura y alegría.
 
Al jaco.
 
La tête à mi-hauteur.
 
L‘ambassadeur manifeste tout de suite.
 
Que l’entrega n’est pas son truc.
 
Talleyrand.
 
Plus.
 
Que Chateaubriand.
 
Un diable.
 
Pas boiteux.
 
Mais nullement diplomate.
 
Il se défend en poussant sur la première.
 
Et garde la tête haute.
 
Sur la numéro deux.
 
Aux harpons.
 
Compliqué.
 
Est le 72.
 
Et de la Meseta.
 
Souffle.
 
Le vent.
 
Le tout en panneau de.
 
Danger.
 
Goudron.
 
Mais c’est Madrid, là où il se présente.
 
En début de sanisidro.
 
Et seize mille spectateurs.
 
Alors.
 
« Decidió apostar
 
Parejo » lira-ton le lendemain.
 
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Dans un esprit contraire à celui des mijaurées de «Nous deux».
 
Et comme un pioupiou sur le front de la Somme, il va par statuaires.
 
De franchise et droiture.
 
A la seconde sur le piton droit.
 
Llega la voltereta, tremenda.
 
Una de susto comme un shrapnell.
 
cp21h
 
Il reprend là où il fut interrompu.
 
Altier.
 
Comme un fantassin de l’an II.
 
Déterminé.
 
Comme un vigneron d’Argelliers.
 
En 1907.
 
Le cárdeno est violent.
 
Pire.
 
Est le vent.
 
Naturelles de face.
 
Qui disent ce qu’il est.
 
Torero, depuis que su madre le parió.
 
« Además, tenía el utrero el defecto de descolocarse a medida que el novillero buscaba la colocación. Todo tuvo que ser a media altura e intentando llevar siempre muy metida la embestida en la muleta. Tarea que no fue fácil pues a esa altura, el viento azotaba la muleta como bandera sin mástil. ».
 
Lira-t-on le lendemain.
 
La chose est impossible.
 
« Meritoria faena que resultó compleja de rubricar con el acero por la condición del astado de mover la cara para un lado cuando el novillero se cruzaba y colocaba ».
 
Lira-t-on encore le jeudi.
 
Silence.
 
La vertu de ses cojones.
 
Est restée vaine.
 
«Tostadino» s’appelle son second.
 
Muy Santa Coloma.
 
De cuajo y cara.
 
Aux pointes orientées vers l’avant.
 
Celles qui, précises.
 
Ne pardonnent pas.
 
Le 49 prend deux «rations de fer» comme ils écrivaient quand j’étais jeune.
 
Fuertes et traseras.
 
Qui modifient en mal sa vélocité et son entrega.
 
Et de la Meseta.
 
Souffle.
 
Le vent.
 
« Comenzó Parejo con buen tono sobre la diestra, cargando la suerte y llevando muy toreada la embestida» lira-t-on.
 
On peut difficilement mieux faire.
 
Cela veut presque dire.
 
A gauche, le cárdeno est fuyard et soso.
 
Et se met dans les planches.
 
« No se amilanó el novillero que continuó intentando ordenar las embestidas ».
 
Mais.
 
« Que voulez-vous que la bonne y fasse.
 
Quand le petit ne veut pas téter ? »
 
Comme ne disait pas Friedrich Wilhelm Nietzsche.
 
Un pinchazo et une entière trasera dessoudent le cárdeno.
 
Ovation.
 
« Estaba ya la tarde metida en ambiente denso… Parejo siguió cotizando una buena tarde, llena de valor. » commentera la presse du lendemain.
 
Cela veut dire.
 
Des couilles.
 
Et un torero.
 
Aussi bien.
 
A Chiclana.
 
Qu’à Béziers.
 
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Datos 
 
17/05/2023 : Plaza de toros de Las Ventas (Madrid).
 
Séptimo festejo de la Feria de San Isidro y primera novillada del ciclo.
 
Dos tercios de entrada.
 
Tarde ventosa.
 
Novillos de Los Maños, bien presentados, en hechuras, pero deslucidos en líneas generales.
 
Destacó el primero, el de mayor clase en la embestida. El resto se vino a menos, teniendo poco celo. Complicado el segundo.
 
DIEGO GARCÍA, silencio tras aviso en ambos;
 
CHRISTIAN PAREJO, que hacía su presentación en Las Ventas, silencio tras dos avisos y ovación tras aviso;
 
MARIO NAVAS, que sustituía a Marcos Linares, silencio tras aviso y silencio.
 
Detalles: Se desmonteró Curro Javier tras parear al quinto.
 
Christian Parejo Rodriguez : Né le 07 décembre 2000 à Chiclana de la Frontera (Cadiz).
 
Début avec picadors : 12 juin 2021 – Cazorla (Jaen) ; Ganadería : Martín Lorca y Hnos. Collado Ruiz ; Silencio tras aviso y dos orejas.
 
Temporada 2022 : 24 novilladas avec picadors – 36 oreilles et 2 queues.
 
09/09/2022 – Arganda del Rey : Les deux oreilles coupées à son deuxième novillo de Jandilla lui valent le Prix de la meilleure faena de la feria.
 
18/06/2022 – Une journée insolite puisque après avoir coupé une oreille à un novillo d’Espartaco le matin à Istres, il s’envolera vers Palos de la Frontera où il coupera 3 oreilles l’après-midi.
 
Temporada 2023 : Prochaines fechas :
 
27/05/2023 : Vic-Fezensac – Novillos de Monteviejo para Yon Lamothe, Jorge Molina, Christian Parejo.
 
03/06/2023 : Mauguio – Novillos de Olivier Fernay, Aimé Gallon e Hijos, Blohorn, Luc et Marc Jalabert, Callet (Málaga) y San Sebastián para Solalito, Christian Parejo, Nino Julian.
 
15/07/2023 : Perols ????? – Novillos de Hijos de Eduardo Miura Fdez para Solalito, Christian Parejo, Lalo de María.
 
06/08/2023 : Parentis-en-Born – Novillos de Hnos. Martínez Pedrés para Guillermo García Pulido, Christian Parejo, Ismael Martín.
 
12/08/2023 Béziers : Toros de Jandilla para Sebastián Castella, Roca Rey, Christian Parejo (alternative).
 
Apoderado : Tomas Cerqueira.
 
Patrice Quiot