L’œuvre a de la force.
Celle qui vient des tripes.
Celle.
Du vrai.
Celle
Du terrible.
Qui hante.
Et qui ronge.
Comme une belle.
Corrosion.
Le jour.
Sous le soleil.
Et la nuit.
Dans le cauchemar.
Et qu’à un moment.
Il faut exprimer.
Pour brûler.
La part maudite.
Pour révéler.
L’enfoui.
L‘inexplicable.
De l’attente.
Au milieu du ruedo.
La muleta pliée.
Et citant.
De loin.
Pour dire un secret.
Caché.
Comme un cri.
D’enfant.
Longtemps.
Tu.
Peut-être celui.
D’Edvard Munch.
Couleurs, signes.
Et mots.
 stsev11sc
« Bastia, yes.
Cas, earth, amore… ».
Éructations.
Magnifiques.
Jetées.
Dans le désordre.
Du spontané.
D’une déchirure.
D’un extrême.
Jamais accompli.
Dans une faena rêvée.
Bien au-delà.
Des six.
Puertas Grandes.
Patchwork.
De morceaux de capotes.
Comme des morceaux d’une vie.
Recousue dans l’arène.
Des traits noirs.
Comme des scarifications.
Sur les joues des guerriers Masaï.
Qui boivent le sang.
A même le cou.
Des vaches.
Des cornes.
D’épouvante.
Qui vont.
De la cuisse au ciel.
Des rictus.
Comme sourire.
D’une bouche.
Muette.
Et l’œil terrible.
Celui d’Hugo.
Celui.
De Granero.
Arrancada y arrimón
D’artista y de torero.
Peindre et toréer.
Comme une confession.
A la recherche.
D’un inaccessible.
Pour donner sens.
A quelque chose.
Pour vivre.
Tout simplement.
Tendresse.
Exprimée en dureté.
Violencia.
Y seda.
Roses.
Et épines.
Street-art.
Y toros.
Couronne inscrite.
Ou suggérée.
Peut-être celle.
De Jean-Michel Basquiat.
Qui dit.
Ce que dit Dominguín le 17 mai 1949.
Alzando su dedo índice.
Hacia el cielo en la plaza de Las Ventas.
Basquiat né à Brooklyn.
Et figura à vingt ans.
Basquiat.
Dont les vieux livres.
Racontent qu’au XVIème siècle la famille.
Habitait St-Sever.
Castella né sur les rives de l’Orb.
Matador de toros à dix-huit ans.
Et figura máxima.
A vingt et un.
Magie de l’art.
Magie de l’histoire.
Magie.
Du toreo.
Œuvre.
Forte.
En puerta gayola.
De la prise de risque.
Jusqu’au.
Bout.
Se jouer.
La vie.
En la plaza.
Y en el taller.
Hasta.
La bola.
 sc12k
Jusqu’au violet de l’étole.
De l’extremaunción.
L’œuvre de Castella.
Comme ce qu’il est.
Une plaie de tourments.
Se cicatrisant au soleil des cirques.
Et un immense.
Torero.
Aux bords de l’Adour.
Dans la ville.
Dont l’héraldique du blason dit : « Mi-parti, au premier d’azur aux trois fleurs de lys d’or, au second de gueules aux huit mouchetures d’hermine d’argent ordonnées en orle ».
Sébastien Castella compartira cartel avec.
Emilio de Justo.
Qu’un toro de Pallarés.
A failli rendre tétraplégique un dimanche de Rameaux.
Et les six.
Puerto de San Lorenzo.
Auront leur race.
A leur offrir.
Pour cette eucharistie.
Païenne.
Ce sera le 25 juin 2023.
Ce sera à St-Sever.
Un acontecimento.
Imprescindible.
Dans l’esprit.
De l’œuvre de Castella.
Celle de la force
Qui vient des tripes.
Une œuvre.
Déclinée en affiche.
D’un cartel.
De lujo.
Pour mettre en scène.
La vérité d’un tragique.
 sc12f
Datos  
Sébastien Castella (Béziers, 31 janvier 1983).
Débuts en novillada sans picadors : 30 mars 1997 à Aignan (Gers).
Débuts en novillada avec picadors : 17 janvier 1999 à Acapulco (Mexique, État de Guerrero) en compagnie de Javier Gutiérrez, Jorge González et Israel Téllez. Novillos de Cerro Viejo. Ovation.
Débuts en novillada avec picadors en France : 1er mai 1999 à Aire-sur-l’Adour (Landes) en compagnie de Juan Bautista, El Fandi et Marie Sara. Novillos de Yerbabuena. Oreille et oreille.
Présentation à Madrid : 30 avril 2000 en compagnie de Sergio Aguilar et Alberto Álvarez. Novillo « Saltador », castaño chorreado, nº 27, 533 kg de la ganadería de Peñajara. Silence et silence. Habit grenadine et or.
Alternative : 12 août 2000 à Béziers. Parrain Enrique Ponce, témoin José Tomás. Taureau « Diligencia », negro, nº 61, 519 kg, de la ganadería de Juan Pedro Domecq. Oreille et oreille. Habit rose et or.
Confirmation d’alternative à Mexico: 18 février 2001. Parrain Rafael Ortega, témoin « El Tato ». Taureau « Buñuelo », nº 109, cárdeno bragado, 493 kg, de la ganadería Santa Fe del Campo. Ovation. Habit céleste et or.
Confirmation d’alternative à Madrid : 28 mai 2004. Parrain Enrique Ponce, témoin Matías Tejela. Taureau « Marquesino », negro, 520 kg, de la ganadería Silence. Habit grenadine et or.
Six Puertas Grandes ; triomphateur et meilleure faena de la San Isidro 2023.
Ha trenzado el paseíllo en 53 ocasiones en Las Ventas como matador de toros, cortando un total de 27 orejas. 5 de ellas han sido de dos orejas.
Prochaines fechas :
17/06/2023 Las Ventas (Madrid) España Corrida de Beneficencia – Toros de Juan Pedro Domecq y Daniel Ruiz Yagüe para Sebastián Castella, Emilio de Justo, Fernando Adrián.
18/06/2023 Istres (Bouches-du-Rhône) Francia – Toros de Victoriano del Río Cortés para Sebastián Castella, Daniel Luque, Leo Valadez.
22/06/2023 Alicante (Alicante) España – Toros de Juan Pedro Domecq para El Fandi, Sebastián Castella, Daniel Luque.
25/06/2023 Saint-Sever (Landes) Francia – Toros de Puerto de San Lorenzo y La Ventana del Puerto para Sebastián Castella, Emilio de Justo.
Emilio Elías Serrano Justo «Emilio de Justo » (Cáceres, 16 de febrero de 1983).
Debutó como novillero con picadores en la plaza de Cáceres junto a Juan de la Reina y Antonio Gálvez « Herrerita » con novillos de la ganadería de Valdeolivas.
Tomó la alternativa el 26 de mayo de 2007 en el coso cacereño siendo el padrino Alejandro Talavante y Cayetano Rivera el testigo, las reses lidiadas eran de la ganadería de Vegahermosa. La confirmación de la alternativa en Las Ventas (Madrid) fue el 29 de mayo de 2008, compartió cartel con los diestros Aníbal Ruiz, que actuó de padrino, y Sergio Martínez, como testigo. Se lidiaron toros de la ganadería de Juan Luis Fraile.
El 16 de mayo de 2010 su carrera se malogró, escuchando tres avisos en Las Ventas. Esto supuso temporadas cortas y continuar su carrera, además de en España, en Colombia, donde se repuso de la idea de retirarse, Perú o Francia.
El 15 de agosto de 2015 se enfrentó en solitario a seis toros de Victorino en Hervás, lo que le valió volver a verse anunciado en Madrid. 9 En 2017 salió por la puerta grande en Vic Ferzensac.
En 2018 toreó en Madrid durante la feria de San Isidro con toros de Victorino Martín en la corrida de la prensa. El 30 de octubre de 2018, la feria de Otoño de Madrid corto una oreja a cada toro de su lote abriendo la puerta grande Las Ventas con dos soberbias estocadas a toros de La Ventana del Puerto, poniendo un punto y seguido en su temporada.
El 4 de julio de 2021 cortó tres orejas y salió por la puerta grande de Las Ventas, con toros de Victoriano del Río, brindando uno de los toros a César Rincón. Además, logró su tercera puerta grande en Las Ventas el 4 de octubre de 2021, en la feria de Otoño.
Debutó en México, saliendo a hombros en Aguascalientes con toros de Begoña. También triunfó en Cali, en un mano a mano con Luis Bolívar y toros de Victorino Martín. En 2022 debutó en Venezuela, logrando el triunfo en Pueblo Nuevo.
Ha salido por la puerta grande de Las Ventas en cuatro ocasiones.
Œuvre
L’œuvre originale de Sébastien Castella et d’Aldo Comas ayant servi pour l’affiche sera déclinée pour les quatre événements phares des Fêtes de la Saint-Jean 2023 à St Sever.
        L’affiche a été réalisée par Jean-Marc Barnèche.
  « Cette œuvre rassemble les morceaux de plusieurs capes cousus pour en former une seule qu’on utilise pendant le premier tiers [du combat] ; c’est une technique connue sous le nom de patchwork. Elle a été créée en collaboration avec l’artiste Aldo Comas avec lequel j’ai commencé à créer des expériences et des inspirations pour pouvoir m’exprimer avec plaisir. Avec cette œuvre, il s’agit de comprendre l’art comme un plaisir et à son tour une union entre les gens. La grandeur de l’art est d’unir les gens du monde entier, indépendamment de la culture, de la langue ou du continent. L’art n’a pas de frontières ni de temps, c’est l’exemple même de l’union et du plaisir à travers l’expression ». (Sébastien Castella)
Expositions de Castella : 
  Première exposition : 28 mai 2021 à la galerie David Rosen de Miami, puis à Béziers du 12 au 15 août 2021 et à Madrid (exposition « Monólogo ») à “La Casa de Vacas” en avril 2022.