RION
Comme depuis plusieurs années, la seconde novillada dans les arènes André Tardis, avec des érals de la Ganadería Valdefresno de Nicolas Fraile. Trois novilleros que l’on a vu lors du Bolsín de Bougue, entre autres Andoni Verdejo qui a coupé la veille à Maubourguet, Salvador Herrero qui a fait la route et Tomás Bastos de l’école de Badajoz.
Le lot de Nicolas Fraile est de présentation homogène seul le cinquième est bizco. Ils ont un trapío plus petit que les années précédentes. Le comportement est manso ou manque de force.
Andoni Verdejo
Le novillero français a une belle réception à la cape de Pompito. Salvador Herrero fait un quite. Andoni répond par une belle chicuelina et finit par une rebolera. Il brinde son eral à Richard Milian. Il commence sa faena du bord des planches par des passes à mi-hauteur. Plein centre série de derechazos. Il n’insiste pas sur les naturelles et retourne. Le taureau va a menos. Avec le fer, un pinchazo et une épée entière légèrement en arrière mais efficace lui permet d’obtenir une oreille.
Avec Madrileno, le novillero fait un très belle demie. Avec la muleta, Andoni nous fait une belle série de naturelles plein centre de la piste. A droite, elles sont appuyées sans alegría. L’eral recherche les planches. Il arrive à le ramener plein centre pour donner une belle série de derechazos. L’épée et les descabellos le privent d’une seconde oreille.
Salvador Herrero
Dudito, né en décembre 2020, est comme le précédent, avec de la faiblesse et sautillant. Il fait une très belle véronique. Tomás Bastos fait un quite. Le novillero avec sa façon classique torée son éral avec la muleta. Avec le fer, il met une trois quart et finit avec le descabello et un avis.
Son second eral, Madrileño, à le même comportement que son premier. Avec la muleta plein centre, il arrive à tirer de belles naturelles passe par passe. Le toro se désintéresse par la suite de la muleta. Un pinchazo, une entière et quelques applaudissements.
Tomás Bastos
Il confirme cette précédente prestation avec une réussite aux fers en plus. Avec sa planta torera, il reçoit Campanero à la cape. Andoni va au quite et lui répond par des véroniques. Il pose avec brio une paire de banderilles. Plein centre, il commence par des rodillazos et des séries à droite. Sur les naturelles, il y va passe par passe. La fin de la faena se fait à droite avec douceur. Une épée engagée de côté mais efficace lui fait obtenir deux oreilles.
Le dernier eral, Buscador, sort du toril sous la musique, et comme le précédent permet à la cape un second mano à mano avec Andoni. Il pose de bonne paire de banderilles puis brinde son eral à deux enfants. Il va vers le centre par des passes à mi-hauteur et commence sa série de derechazos en le citant de loin. Changement de main dans le dos. Le portugais domine son toro. Il finit par des bernadinas. L’oreille majoritaire est obtenue après un pinchazo et un demie efficace.
(Texte E.C – Photos Nicolas Couffignal)