En 1911, il a 9 ans, il fait ses études au séminaire de Mexico. Pour être prêtre ? Le maître lui demande « Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? » Réponse de José Ortiz : « Maderiste ». Combattant pour Francisco Madero qui vient de déclencher la révolution mexicaine avec le voleur de chevaux Pancho Villa. On le punit : pas de lait, pas de riz. À son père qui demandait également à ses fils ce qu’ils voulaient être plus tard, lui avait répondu « général » quand son frère Manolo voulait être pape et Francisco violoniste.
 
On retrouve plus tard Pepe Ortiz figurant au théâtre. Il aime le chant. Il est passé par le conservatoire. Il fait un toréador dans Carmen. L’imprésario Pepe del Rivera remarque son allure. Il lui dit « Toi, tu devrais être torero. » On l’amène voir une corrida avec Luis Freg et Juan Silveti. Ça ne lui plaît pas trop. Il dit qu’il préférerait faire du cinéma. On le traîne voir une autre corrida avec Ernesto Pastor. Bingo. Pepe à la sortie : « Je veux devenir figura de la tauromachie. »…
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ATTENTION : la page prend un rythme mensuel jusqu’à mars 2025 compris, elle paraîtra le dernier jeudi de chaque mois. Prochaine parution le jeudi 31 octobre prochain.
 
Bonne lecture, Bruno Doan…
 
(Communiqué)