Lundi 20 Mai 2024
Fundi
Mercredi, 21 Décembre 2011

Même lui ne sait pas trop ce que ça veut dire…

Mais pour José Pedro Prados, c’est le Fundi depuis tout petit, et c’est comme ça. Dans l’arène aussi, et Dieu sait si cet apodo est synonyme de vaillance, de combats improbables, d’abnégation… et parfois d’injustices. D’ailleurs, s’il est arrivé aussi haut, il le doit pour une bonne part à la France, faisant partie de ces toreros qui ont su séduire notre aficion, à une époque où de l’autre côté des Pyrénées, pas mal faisaient la fine bouche.

Au crépuscule de sa carrière, puisqu’il a décidé d’y mettre un terme à la fin de la prochaine temporada, espérons, comme je le disais il y a peu pour le photographe Cano, que dans toutes les arènes où il est passé et où il a triomphé, on saura lui rendre l’hommage qu’il mérite. En guise de reconnaissance et de remerciement.

Il lui aura fallu pourtant pas mal de temps pour convaincre, et paradoxe des paradoxes, c’est bien chez lui, à Madrid, que le Maestro de Fuenlabrada a eu le plus de mal à convaincre ses détracteurs. Comme quoi, au risque de me répéter, nul n’est prophète en son pays, la contestation venant de ceux qui défendent le plus ce genre de tauromachie, ce qui quelque part avait de quoi étonner, non ? Il s’agit évidemment du fameux Tendido 7, qui en l’occurrence n’a pas toujours fait preuve de discernement. En tout cas envers ce torero méritant qui aurait certainement eu besoin de plus de compréhension et un peu moins de sévérité. Car il avait un point commun avec les toros qu’il prenait le plus souvent… Le respect !!!