« L’aiga boulida salva la vida »… traduisez : l’eau bouillie sauve la vie !

Sauf que cette eau, elle est quelque peu enrichie, mais pour la bonne cause, car ce breuvage n’a pas son pareil les lendemains de fêtes pour faciliter l’évacuation de ce qui doit l’être ! C’est pourquoi si vous ressentez quelques lourdeurs au moment de vous baisser pour recueillir les cadeaux qui n’ont certainement pas manqué de remplir vos petits souliers, rien ne vaut l’absorption de cette potion magique pour vous remettre l’estomac à l’endroit.



Comme toutes ces recettes de grands-mères l’aïga boulida (orthographe non garantie et variable selon les régions), peut être variée dans ses composantes, au goût de chacun, des plus basiques aux plus sophistiquées, mais il ne faut tout de même pas déconner, on n’est pas dans une cuisine recherchée, alors inutile de trop en rajouter.

Moi, perso, je ne me creuse pas trop la cervelle, qui dans ces circonstances est assez chaude comme ça… Une casserole remplie d’un litre d’eau, quelques gousses d’ail, du laurier, on fait chauffer, on y jette quelques vermicelles et quand c’est prêt, on y rajoute une bonne lampée d’huile d’olive. Le lendemain, on est neuf (ou presque) !

Les fins gourmets peuvent rajouter d’autres plantes aromatiques, comme le thym ou la sauge, des tranches de pain, du fromage râpé et un jaune d’œuf, mais il ne faut pas non plus en faire un « plastras » indigeste… à l’encontre du but recherché.

J’ai longtemps hésité entre cette recette et celle de la bûche, mais finalement, j’ai opté pour la solution la plus légère pour votre organisme. A consommer sans modération… et à renouveler la semaine prochaine pour le réveillon du Nouvel An ! Bonnes fêtes…