Fuenlabrada |
Dimanche, 16 Septembre 2012 | |||
El Fundi a fait des adieux émouvants dans sa ville natale… Avec dix oreilles et deux rabos coupés, El Fundi ne pouvait pas rêver meilleur épilogue. Devant les siens, « son monde », familial, amical et professionnel, porté a hombros jusqu’à la maison de famille, celle où il avait pour habitude de s’habiller lorsqu’il toréait dans sa ville…
Ce triomphe me ravit d’autant plus que le Fundi fait partie de ces toreros méritants qui ont sué le burnous aux quatre coins de la planète taurine face à ce qu’elle comporte de toros les plus exigeants. Et s’il a fait une aussi longue carrière, c’est bien grâce à son courage et son pundonor, comme on a pu le vérifier si souvent chez nous. Car le Fundi est un peu à nous, Madrilène, certes, mais aussi Français de cœur pour ses nombreuses tardes triomphales à l’époque où dans son pays il avait du mal à percer… Enhorabuena à ce grand maestro qui hélas n’a pas toujours été reconnu à sa juste valeur…
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