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Mardi, 28 Mai 2024
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Las Ventas et quelques dates… (3)
 
7 au 8 juillet 1963 : Viva los bomberos !Quelques heures après la fin de la corrida qu’avaient torée Amadeo dos Anjos, Agapito García “Serranito” et Gabino Aguilar, un incendie se déclara dans les installations de la Monumental ne faisant pas de victimes mais causant de graves dommages à l'infrastructure.Les premières flammes apparurent dans les andanadas des tendidos quatre et cinq, juste en dessous de l'horloge et se propagèrent rapidement en raison du bois de pin qui les constituait. L'intervention rapide des sapeurs-pompiers (six camions citerne, quatorze lances à incendie et soixante hommes) évita de plus gros dégâts .Le 18 du même mois, la Monumental put accueillir une corrida et le public s’y rendre normalement. 
 
18 mai 1968 : Espontaneada de “Miguelín”
 
Lors du combat du sixième toro de Soledad Escribano qui correspondait à Manuel Benítez "El Cordobés", Miguel Mateo "Miguelín", en costume cravate, sauta en piste. « Fue un hecho anecdótico el protagonizado por este matador de toros, murciano de nacimiento pero residente en Algeciras (Cádiz), que ya gozaba de un prestigio en el ambiente taurino con el que quiso manifestar su protesta por lo que el consideraba un trato de favor hacia “El Cordobés” tocándole siempre en suerte para lidiar toros que no manifestaban en el ruedo peligro alguno para la integridad física del torero de Palma del Río ».
 
Le jeune Manuel Molés écrivit : "Tú y tu gesta se contará en los romanceros taurinos cuando doble el siglo y aún más allá" et dans Abc, Vicente Zabala titra: “Miguelín solo ha tirado de una de las puntas de la manta”.
 
“Miguelín” fut détenu à la Dirección General de Seguridad de la Puerta del Sol et condamné à une lourde amende, mais, le 3 juillet suivant, il coupa six oreilles aux toros d’Antonio Pérez de San Fernando et sortit par la Grande Porte à l’occasion de la corrida de la Prensa.
 
Les records d’“El Viti”, Paco Camino et Palomo
 
Santiago Martín “El Viti” : 14 Puertas Grandes (1961, 1962, 1964, 1965 (2), 1966 (2), 1967, 1969 (2), 1970 (2) 1971, 1973).
 
Paco Camino : 12 Puertas Grandes (1963, 1967 (2), 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976). Huit oreilles l'après-midi du 4 juin 1970, lorsque, à l’occasion de la corrida de Beneficencia, le cameño affronta six toros (Juan Pedro Domecq, Urquijo, Miura, Pablo Romero, Buendía, Manuel Arranz et offrit le sobrero de Felipe Bartolomé).
 
Palomo Linares, le 22 mai 1972, coupa la queue de "Cigarrón", d’Atanasio Fernández, tarde où Curro Rivera, lui, coupa quatre oreilles. Juan Belmonte avait coupé la première queue à «Las Ventas» le 21-10-1934 au toro ‘Desertor’ de Carmen de Federico, alternant ce jour-là avec Marcial Lalanda et Cagancho.  
 
En vrac :
 
Antoñete et «Atrevido» le toro blanc d’Osborne, le 15 mai 1966, « la faena la plus immense de tous les temps» selon José Montes Iñiguez, dit l'«Ingénieur du gradin 9».
 
La corrida du siècle du 1er juin 1982 ; Francisco Ruiz Miguel, Luis Francisco Esplá, José Luis Palomar et Victorino Martín sortant à hombros.
 
L’indulto de « Belador », du même Victorino, par Ortega Cano, le 19 juillet de la même année.
 
Les trente-trois toreros qui ont toréé gratuitement la Corrida Extraordinaria de Beneficencia « creada con la intención de que la recaudación de los beneficios fuesen destinados a los fondos del Hospital Provincial de Madrid » et dont la première édition eut lieu le 28 avril 1935.
 
Cristina Sánchez, la seule femme qui ouvrit la Puerta Grande le 8 juillet 1995 devant des novillos de Carmen Lorenzo et qui y confirma son alternative le 12 mai 1998.
 
Et « El 2021, año en el que se conmemora el 90º aniversario de la plaza de toros más importante del mundo, dejó una imagen insólita de Las Ventas. Un manto de más de 50 centímetros de nieve tiñó de blanco el ruedo, callejón, tendidos... Nadie, ni siquiera los aficionados de mayor edad, recordaba un temporal así. Incluso los alumnos de la Escuela Taurina torearon aquellos días con nieve hasta los tobillos. 
 
Tuvieron que transcurrir casi dos semanas para que los últimos copos se derritieran y Las Ventas recuperara todo su colorido. »
 
On estime qu'au cours de leurs 93 années d’existence, plus six mille corridas ont été données à Las Ventas.
 
El ombligo de España no es el Cerro de los Ángeles *, es la Plaza de Toros de Madrid.
 
 
PS : *Située sur le territoire de la commune de Getafe, à environ 10 km au sud de Madrid, la colline des Anges – en espagnol Cerro de los Ángeles – constitue une butte-témoin qui culmine à 666 m d'altitude et qui marque le centre géographique de la péninsule ibérique.
 
Patrice Quiot