| PATRICE |
| Jeudi, 30 Mars 2023 | |||
 Pueblos et villages en fête...
« Le bal champêtre est sous la tente.
On prend en vain des airs moqueurs ;
Toute une musique flottante
Passe des oreilles aux cœurs. »
Victor Hugo.
(Les chansons des rues et des bois/1865).
Gamarde.
Bellegarde.
Fiestas camperas.
Au soleil revenu.
Ricla.
Calanas, Madridejos.
Et bien d’autres.
Encore.
Bientôt Aignan.
Et Mugron.
Clubs et peñas.
Repeignent les burladeros.
Les toreros.
Quittent le poil d’hiver.
Les toros.
S’habillent de lumières.
L’herbe.
N’a plus la même couleur.
Fleurit.
Le lilas.
Les chemises.
Se font plus légères.
Les filles.
Plus belles.
Le veneno.
Redonne la fièvre.
La passion.
S’affûte.
Au fil.
Des traditions.
Des Landes.
A la Vistrenque.
Du Gers.
A la Camargue.
De San José del Valle.
A Torremocha.
Manèges.
Et fête foraine.
Placitas en dur.
Et portatives.
Pueblos et villages.
En fête.
Pour chacun.
D’entre eux.
Elle sera cette année.
Plus belle encore.
Bénévoles.
De générosité.
Chantres.
De leur terre.
Toutes et tous.
Y mettent leur cœur.
Charpentiers de l’afición.
Félibres du sentiment.
Traders de l’incertain.
Au poker du risque.
La pata.
Palante.
Ainsi.
Ils vont
Apéro de juerga.
Tables en tréteaux.
Langue.
Sans entraves.
Baisers.
Y abrazos.
Dans le ciel.
Le bleu passe et revient.
Cliques.
Et fanfares.
Clarines.
Y bandas de música.
Et chaque jour.
De nouveaux carteles.
Affiches.
En couleur d’espérance.
De cornes.
En cortijos.
Et de secundones.
En figuras.
Banderoles.
Et calicots.
Comme.
Linceuls de l’hiver.
Ha llegado.
La primavera.
Vestida en limonero.
Y naranjo en flor.
La vie.
Retrouve ses droits.
Les toros.
Leur nature.
Les toreros.
Leur destin.
Les villages.
Leur orgueil.
S’ouvrent les routes.
De l’aventure.
S’ouvrent.
Les portes des torils.
Ya ha empezado.
La temporada.
Alors.
Con afecto y cariño.
Et comme.
Un lucero d’éternité.
Va.
Por ustedes.
Pueblos et villages.
En fête.
Patrice Quiot
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