Jeudi 28 Mars 2024
NÎMES
Vendredi, 26 Mai 2023
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Une oreille pour Luque… y poco más !
 
Beau temps, demi-arène environ. Six toros d’El Parralejo dont on attendait mieux, nobles mais justes de forces et de peu de transmission, plus apte le 4. 
 
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Daniel Luque : saluts et oreille.
 
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Ángel Téllez : silence aux deux.
 
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Francisco de Manuel : silence aux deux.
 
Une minute de silence a été observée en fin de paseo à la mémoire d’Amor Antunez « El Andaluz, d’Yves Layalle, ainsi que de l’arenero Yvan Blanc.
 
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Tarde de confirmations pour Ángel Téllez et Francisco de Manuel, tous deux malgré quelques gestes isolés de qualité, n’ayant pu entendre ce jour autre chose que le silence. Il faut dire qu’ils n’ont guère été aidés par leurs opposants pour faire prendre une sauce pas mal indigeste ce jour. En effet, s’il fallait chercher un coupable, sans vouloir jouer les procureurs, ce serait bien vers la ganadería qu’il faudrait se tourner car le comportement des toros, malgré un fonds de noblesse chez certains, ne leur a guère permis de convaincre l’auditoire. Il leur aurait fallu pour cela plus de race, de chispa, de codicia, d’alegría afin de donner un relief plus relevé à leurs combats. En outre, les aciers n’ont rien arrangé dans la plupart des cas.
 
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Dans ce contexte, Daniel Luque est celui qui a su tirer le mieux son épingle du jeu, dès son premier passage lors de la réception de son client par excellents capotazos, sa spécialité, sans bouger ses zapatillas. Plus tard, la musique sera protestée car malgré quelques séquences au ralenti, et pour cause, l’ensemble manquait singulièrement de dynamisme dans les charges, donc d’émotion. Avec la cuarto, le maestro de Gerena usa de sa technique au-dessus de tout soupçon pour créer un trasteo alluré, templé et comprenant plusieurs mouvements distillés avec lenteur et verticalité,  adaptés au rythme et aux forces de son toro. Après entière, Daniel alla promener la seule oreille de la séance. 
 
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