Après un calvaire qui a duré plusieurs mois, le revoilà enfin…

On a beau retourner les choses dans tous les sens, José Tomás est un cas à part dans le toreo. Un phénomène dont on parle… même quand il n’est pas là ! Et peut-être encore plus… Incontournable !

En tout cas, sa récupération aura fait couler beaucoup de salive et d’encre et le moindre signe de progrès faisait renaître l’espoir. Jusqu’au jour où à Madrid, Simon Casas a annoncé avec Salvador Boix son retour à Valencia ce 23 juillet. Là, on entrait de nouveau dans le concret.

S’en sont suivies les annonces de ses différents contrats, au nombre de neuf, dont deux chez nous, à Bayonne le 7 août et Nîmes le 18 septembre, une temporada amputée, volontairement courte, mais compte tenu de sa date de reprise, elle est proportionnellement aussi fournie que les précédentes qui tournaient autour d’une vingtaine de corridas. C’est d’ailleurs en cela que José Tomás est différent des autres figuras dans la mesure où il ne fait pas toutes les étapes importantes du circuit, au grand dam de pas mal d’aficionados, mais bon, c’est son choix, et il faut le prendre comme il est.

Reste que dans l’immédiat, son retour a suscité une attente hors-normes et que le phénomène a de grandes chances de perdurer.  Mais outre l’engouement, la grande inconnue viendra surtout de ses capacités à surmonter l’épreuve… Apparemment, si Tomás revient, ce n’est pas pour se tester. Ça, il l’a fait en amont pendant des mois et avec le mental qui a toujours été le sien, alors que sa gravissime blessure d’Aguascalientes en aurait levé définitivement plus d’un du milieu, ce torerazo hors du commun n’a certainement pas encore fini d’être au zénith. De toute manière, quoi qu’on puisse en penser, le monde des toros a bien besoin actuellement de cette icône vivante, non ?