| MERENCIANO |
 Le banderillero Julien Breton « Merenciano » fait le point sur sa blessure d’Arganda del Rey…
Rencontré récemment à Nîmes, Julien est revenu sur sa blessure, me faisant part de son évolution après un sérieux contretemps due à une infection. Mais à présent, tout semble rentré dans l’ordre…
Rappel des faits : Le mercredi 6 septembre, lors d’une novillada de José Vázquez, le banderillero nîmois s’est retrouvé coincé aux planches par le quatrième avec une cornada de deux trajectoires de 10 et 6 cm dans le jumeau gauche. Une blessure jugée sérieuse qui a nécessité son transfert vers l’hôpital…
Trois semaines après, je l’ai retrouvé sur un fauteuil roulant, apparemment avec un moral retrouvé, même s’il ne lui est pas encore possible de poser le pied. Mais la rééducation se déroule pour le mieux…
 « Sur le coup, j’étais coincé contre les planches, j’ai essayé de me soulever pour me dégager, mais j’étais suspendu à la corne et j’ai très vite senti une forte douleur. J’ai compris que c’était grave et dans les premières heures, à l’hôpital, j’ai beaucoup souffert. Après, je dois dire qu’aux arènes avec le Dr Antonio López, puis à l’hôpital d’Arganda avec Salvador Agudo, j’ai été très bien traité, même si j’y ai passé dix jours pénibles.
J’étais parti avec mon véhicule car je devais toréer cinq ou six courses et après ma sortie de l’hôpital, c’est Raúl Albiol qui m’a ramené. A présent, j’ai donc regagné mon domicile et franchement, c’est moralement très important, même si j’ai été bien reçu là-bas, avec aussi un contact avec le Dr Crespo.
 Le problème, c’est que trois jours après avoir été opéré, une infection s’est déclarée, je souffrais beaucoup et il a fallu rouvrir la blessure. Ils m’ont rajouté un drain et pendant treize jours, ils m’ont nettoyé la plaie deux fois par jour. Ensuite, j’ai pu revenir à Nîmes, mon médecin personnel me suit de près et ça se passe bien. Je vais sans doute faire voir la plaie par un spécialiste et pour la rééducation, je suis très ami avec le kiné Lucas Moreno qui travaille notamment avec l’USAM (NDLR : le club de hand nîmois) et qui après va s’occuper de me faire récupérer.
Pour l’instant je ne peux pas marcher car j’ai une fracture du péroné qui m’empêche de poser le pied. J’ai passé une radio de contrôle ce vendredi et elle est plutôt rassurante. Ma chance, si je puis dire, c’est que la fracture est la plus simple possible, à l’endroit où l’os est le plus fin, j’espère donc que ça s’améliorera très vite. D’après ce qu’ils m’ont dit, je devrais poser le pied dans environ six semaines. C’est un peu loin, mais je reste globalement optimiste. Je ne veux rien précipiter, je sais qu’il va me falloir être patient, mais je vais tout faire pour être complètement rétabli le moment venu. Mon but, c’est d’être fin prêt en début de temporada, soit vers la mi-février…»
Paroles raisonnables, d’autant plus que l’on a trop souvent constaté que des reprises prématurées se pouvaient se payer très cher par la suite. Suerte pour ta récupération, Julien !
Photo Mundotoro.
|
