Samedi 27 Avril 2024
ARZACQ
Lundi, 19 Février 2024
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Triomphe de Jairo Lopez qui a coupé les deux oreilles d’un novillo de Gallon…
 
Présidence : Frédéric Marcel, assesseurs : Pascal Bouneau-Lavedan & Samuel Long.
 
Public : remplissage à 90%.
 
Musique : La Lyre Arzacquoise.
 
6 novillos des frères Gallon.
 
Bruno Martínez (E.T Huesca) : applaudissements et une oreille.
 
Tomás Bastos (E.T Badajoz) : une oreille et applaudissements et un avis.   
 
Prix de l’union des clubs taurin et des critiques taurin. 
 
Jairo Lopez. (E.T Citar Madrid) : silence et deux oreilles après avis et demande de vuelta du novillo par une partie du public. Prix de l’Acosso.
 
Cette année, la Ganadería présente un ensemble avec un trapío homogène et de tête désigual. Tout au long de la course, on a eu un lot avec de la noblesse, une charge courte et de l’exigence. Le quatrième a eu un comportement légèrement manso et avisé.
 
Bruno Martinez : sur son premier toro, le novillero effectue de jolies véroniques particulièrement appuyées à la cape. Les derechazos sont compliqués à effectuer, car le toro passe mieux à gauche qu’à droite. Les naturelles, qu’il effectue sont plus appuyées. Le public l’encourage avec des applaudissements et la musique retentit. Au fer, il met une épée entière. Une pétition minoritaire ne le récompense pas.
 
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Face à son second toro tête haute, Bruno Martínez a su montrer sa technique qui répond correctement aux sollicitations du toro. Des olés raisonnent lors du premier tiers. À la muleta, il appuie sur les derechazos ainsi que sur les naturelles afin de le fixer dans la muleta pour obtenir une oreille.
 
Tomás Bastos est vivement attendu après une bonne temporada 2023, dans le premier tiers le novillero a tendance à être légèrement dominé. Une de ces qualités est de poser les banderilles sur ses deux toros. Plein centre avec la muleta, il enchaîne de belles séries de derechazos. Il n’insiste pas trop sur la gauche. Il exécute un très joli changement de main. Sur sa première tentative il pinche et mets une épée engagée sur le second. Le président agite le mouchoir sur une pétition légèrement majoritaire.
 
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Tomás Bastos n’exploite pas son second toro. Il exécute une faena propre qui ne porte pas sur le public. Il fait une série de naturelles. Les derniers derechazos sont plus profonds qu’en début de faena. A l’épée, il est obligé d’utiliser le descabello. Il reçoit des applaudissements du public.
 
Jairo Lopez : son premier novillo est un peu manso. Dans le premier tiers, il se fait prendre deux fois à la cape. Comme son prédécesseur, il pose les banderilles. Il fait de remarquables séries à droite et se fait prendre à deux reprises quand il attaque les naturelles. Sans convaincre, il n’a que le silence comme récompense.
 
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Sur son second novillo le jeune Mexicain montre un tout autre visage. A la cape, il fait une série de lopesinas qui réveille le public. Aux banderilles, il exprime encore plus son talent que lors de son premier passage. Contrairement à son premier novillo, il trouve le sitio et la bonne distance. Il exploite la qualité de noblesse du novillo sur la droite comme à gauche avec de la profondeur lors de la faena. Cela transmet au public. Une épée entière légèrement de travers n’empêche pas le public très majoritairement de demander l’oreille. Le palco résiste plusieurs minutes avant de lâcher la seconde. Une partie du public demande une vuelta qui n’est pas accordée. Le public sort ravi de cette première journée en attendant de se retrouver à Magescq…
 
(Corridasi - Texte E.C - Photos Roland Costedoat)