Dimanche 28 Avril 2024
PATRICE
Vendredi, 08 Mars 2024
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2 mars 2024 : Alejandro le Grand au pays de la guerre des oranges… (1)
 
Observons-le.
 
Le visage de craie présente des signes de férocité cachée :
 
 
 
La chevelure va en ondulations de nuits de savane.
 
Le front large et vaste révèle une sauvage destination.
 
Les pommettes plates ont quelque chose d’animal.
 
L’oreille est dessinée pour entendre les mugissements.
 
Les yeux trahissent l’insondable dureté du fauve.
 
Le nez est fait pour débusquer les odeurs.
 
Les joues presque absentes marquent des lèvres épaisses de cruelle gourmandise.
 
Les dents impriment à la bouche un tour d’audace.
 
Et le menton donne au tout un je ne sais quoi de terrible et troublante détermination.
 
 
 
Le corps de mélancolique porcelaine interroge.
 
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Le buste est large.
 
Fort de respiration.
 
Celui des habitués de la forge.
 
Les membres sont longs et fins.
 
Grands d’espérance.
 
Ceux des chercheurs de perles.
 
Un principe d’os et de chair.
 
Un axiome du décalage.
 
Pour servir de base à une démonstration.
 
 
 
Qui sonne comme un exercice de style.
 
Fait d’épines et de roses.
 
Un travail de soudard.
 
Qui aurait lu Chateaubriand.
 
Un acier en fusion trempé de vertu.
 
Un catafalque de noirceur.
 
Où la poésie.
 
Tiendrait les cordons du poêle.
 
François Mauriac réécrit par un blogueur du Bronx.
 
 
 
Ainsi en pharaon.
 
Sur les rives du Guadiana.
 
Il alla.
 
Ainsi en conquérant.
 
De l’éphémère.
 
Il vainquit.
 
Ainsi en torero.
 
De desgarro et de cendres.
 
Il fut.
 
 
 A suivre...
 
Patrice Quiot